Bonjour les amis,
Oui je suis nouveau ici, et j'ai vu plusieurs histoires sur ce forum, quelques unes de "pêche" et d'autres véridiques. Je suis conscient aussi que la plupart d'entre vous sont tannés d'entendre la même charade pour les excès de vitesse, par contre, j'ai besoin de conseils... car je ne peux produire de preuves concrètes... ca n'existe pas dans mon cas.
Si je plaide non-coupable, c'est car je fais face à de l'injustice. J'ai eu une contravention pour excès de vitesse... qui est impossible.
J'ai eu un constat d’infraction pour excès de vitesse sur le boulevard Curé-Labelle (direction nord, 3 voies) près de Edith, à Fabreville. Je dois plaider non coupable à la vitesse rapportée lors de l’infraction car elle ne correspond pas à la vitesse à laquelle je circulais.
Lors de l’infraction en question, après avoir pris mon permis et mes immatriculations, l’agent m’a remis un constat d’infraction faisant état d’une vitesse de 83 km/h, alors que je roulais à 55 km/h.
Cette journée-là, pour 15h15 de l’après-midi, la circulation était plutôt dense. Je me posais des questions en me demandant pourquoi il y avait tant de voitures qui circulaient sur Curé-Labelle à cette heure-là. C'est rare.
Je circulais dans la voie du centre... et au fur et à mesure que je me rapprochait de la rue Edith, j'ai remarqué que les véhicules de la voie de droite changeaient tous de voie pour se rendre dans la voie du centre. (Ce que je ne savais pas à ce moment, car la courbe juste avant Edith obstruait le tout, c'est qu'il y avait une opération policière et elle bloquait complètement la voie de l’extrême droite (patrouilles et véhicules des gens qui avaient été arrêtés. C'est donc cela qui faisait que les automobilistes qui circulaient à la droite se déplaçaient vers la voie du centre.
De cette façon, je sais pertinemment à quelle vitesse je roulais puisque 1) comme mentionné plus tôt, je trouvais la circulation plus dense que d`habitude, et 2) je me trouvais moi-même dans la voie du centre et j’ai dû moi-même laisser quelques voitures prendre place devant moi alors qu'elles changeaient de voie. Dans la voie du centre, là où je circulais, je ne pouvais donc pas dépasser les 60 km/h... Impossible.. pas avec toutes ces voitures et ceux que j'ai laissé passer.
Par la suite, j’ai enfin repéré l’opération policière (après la courbe) et comme réflexe j’ai regardé mon indicateur de vitesse (qui ne réagit pas ainsi??). J’ai tout de suite réalisé que je circulais un peu au dessus de la vitesse permise, soit à 55 km/h.
En arrivant au niveau de l’opération, un agent (son nom m’est inconnu) me fait signe de m’arrêter et me montre la lecture de vitesse de 83 km/h et m’indique de garer mon véhicule sur la voie de droite. Bien qu’extrêmement surpris, et pris au dépourvu par cette vitesse rapportée par l’agent sur le constat d’infraction, je suis resté très calme et coopératif. A part lui mentionner qu’il s’agissait d’une erreur, j'ai gardé le silence. Jamais je n’ai nié mon tord et je suis conscient que je circulais à une vitesse supérieure à celle permise (55 km/h dans une zone de 50 km/h). Seulement, on se comprend que c'est impossible confondre 83 km/h et 55 km/h. L'agent a expliqué que je ne pouvais qu’accepter la contravention et plaider non coupable par la suite.
Le plus choquant dans cette histoire est le fait que les véhicules de la voie d’extrême gauche perdaient patience et circulaient beaucoup plus vite que ceux qui circulaient dans les autres voies. Au fait à plusieurs reprises, j’ai vu dans mon rétroviseur des conducteurs frustrés par la densité de la circulation se diriger vers la voie de gauche et partir en trombe. Je me demande donc si l’agent qui utilisait le cinémomètre n’a pas pointé vers un véhicule de la voie de gauche par mégarde, ou même d'une voiture circulant en direction sud et m'aurait peut-être confondu...
Ainsi, je suis dans l’obligation de contester cette infraction avec comme seule preuve, ma parole. Je ne sais pas pourquoi on m'accuse d'avoir circulé à une vitesse aussi excessive. Je ne remets pas en question la compétence du policier quant-à l'utilisation des équipements radar... ni de la calibration dudit appareil. Arriver avec ces foutaises en cour, c'est certain qu'on perd.
Un peu de background sur moi, j'ai un dossier de conduite exemplaire... aucune suspension ni révocation. Zéro points de démérite. Je suis chauffeur d'autobus à la STM. Je ne veux pas me vanter, mais nous les conducteurs de la classe 2 sommes des professionnels de la route. Les gens nous voient ainsi. Mon dossier de conduite est une priorité pour moi. Mon emploi en dépend. Jamais, ne roulerais-je à une vitesse aussi élevée que celle rapportée, surtout dans une zone de 50 km/h.
Donc, n'ayant pas de preuves concrètes... comment puis-je me défendre?? A l'aide!
Merci
Pat
Oui je suis nouveau ici, et j'ai vu plusieurs histoires sur ce forum, quelques unes de "pêche" et d'autres véridiques. Je suis conscient aussi que la plupart d'entre vous sont tannés d'entendre la même charade pour les excès de vitesse, par contre, j'ai besoin de conseils... car je ne peux produire de preuves concrètes... ca n'existe pas dans mon cas.
Si je plaide non-coupable, c'est car je fais face à de l'injustice. J'ai eu une contravention pour excès de vitesse... qui est impossible.
J'ai eu un constat d’infraction pour excès de vitesse sur le boulevard Curé-Labelle (direction nord, 3 voies) près de Edith, à Fabreville. Je dois plaider non coupable à la vitesse rapportée lors de l’infraction car elle ne correspond pas à la vitesse à laquelle je circulais.
Lors de l’infraction en question, après avoir pris mon permis et mes immatriculations, l’agent m’a remis un constat d’infraction faisant état d’une vitesse de 83 km/h, alors que je roulais à 55 km/h.
Cette journée-là, pour 15h15 de l’après-midi, la circulation était plutôt dense. Je me posais des questions en me demandant pourquoi il y avait tant de voitures qui circulaient sur Curé-Labelle à cette heure-là. C'est rare.
Je circulais dans la voie du centre... et au fur et à mesure que je me rapprochait de la rue Edith, j'ai remarqué que les véhicules de la voie de droite changeaient tous de voie pour se rendre dans la voie du centre. (Ce que je ne savais pas à ce moment, car la courbe juste avant Edith obstruait le tout, c'est qu'il y avait une opération policière et elle bloquait complètement la voie de l’extrême droite (patrouilles et véhicules des gens qui avaient été arrêtés. C'est donc cela qui faisait que les automobilistes qui circulaient à la droite se déplaçaient vers la voie du centre.
De cette façon, je sais pertinemment à quelle vitesse je roulais puisque 1) comme mentionné plus tôt, je trouvais la circulation plus dense que d`habitude, et 2) je me trouvais moi-même dans la voie du centre et j’ai dû moi-même laisser quelques voitures prendre place devant moi alors qu'elles changeaient de voie. Dans la voie du centre, là où je circulais, je ne pouvais donc pas dépasser les 60 km/h... Impossible.. pas avec toutes ces voitures et ceux que j'ai laissé passer.
Par la suite, j’ai enfin repéré l’opération policière (après la courbe) et comme réflexe j’ai regardé mon indicateur de vitesse (qui ne réagit pas ainsi??). J’ai tout de suite réalisé que je circulais un peu au dessus de la vitesse permise, soit à 55 km/h.
En arrivant au niveau de l’opération, un agent (son nom m’est inconnu) me fait signe de m’arrêter et me montre la lecture de vitesse de 83 km/h et m’indique de garer mon véhicule sur la voie de droite. Bien qu’extrêmement surpris, et pris au dépourvu par cette vitesse rapportée par l’agent sur le constat d’infraction, je suis resté très calme et coopératif. A part lui mentionner qu’il s’agissait d’une erreur, j'ai gardé le silence. Jamais je n’ai nié mon tord et je suis conscient que je circulais à une vitesse supérieure à celle permise (55 km/h dans une zone de 50 km/h). Seulement, on se comprend que c'est impossible confondre 83 km/h et 55 km/h. L'agent a expliqué que je ne pouvais qu’accepter la contravention et plaider non coupable par la suite.
Le plus choquant dans cette histoire est le fait que les véhicules de la voie d’extrême gauche perdaient patience et circulaient beaucoup plus vite que ceux qui circulaient dans les autres voies. Au fait à plusieurs reprises, j’ai vu dans mon rétroviseur des conducteurs frustrés par la densité de la circulation se diriger vers la voie de gauche et partir en trombe. Je me demande donc si l’agent qui utilisait le cinémomètre n’a pas pointé vers un véhicule de la voie de gauche par mégarde, ou même d'une voiture circulant en direction sud et m'aurait peut-être confondu...
Ainsi, je suis dans l’obligation de contester cette infraction avec comme seule preuve, ma parole. Je ne sais pas pourquoi on m'accuse d'avoir circulé à une vitesse aussi excessive. Je ne remets pas en question la compétence du policier quant-à l'utilisation des équipements radar... ni de la calibration dudit appareil. Arriver avec ces foutaises en cour, c'est certain qu'on perd.
Un peu de background sur moi, j'ai un dossier de conduite exemplaire... aucune suspension ni révocation. Zéro points de démérite. Je suis chauffeur d'autobus à la STM. Je ne veux pas me vanter, mais nous les conducteurs de la classe 2 sommes des professionnels de la route. Les gens nous voient ainsi. Mon dossier de conduite est une priorité pour moi. Mon emploi en dépend. Jamais, ne roulerais-je à une vitesse aussi élevée que celle rapportée, surtout dans une zone de 50 km/h.
Donc, n'ayant pas de preuves concrètes... comment puis-je me défendre?? A l'aide!
Merci
Pat