kustom
Well-known member
3:30am, je fumes une dernière cigarette sur le balcon avant de retourner à l'assault ultime pour combattre l'insomnie.
Du haut du 3e étage, j'aperçois 3 silhouettes à l'allure furtive se diriger vers le fameux rack à bicycle des voisins d'en face. Déjà certain de se qui risque de se produire dans les prochaines secondes, mon doute se confirme lorsqu'un des 3 jeunes fait signe à l'autre; la voie est libre et les vélos ne sont pas barrés. En y repensant bien, s'ils n'avaient pas agis de façon suspecte, je n'aurais probablement jamais porté attention à ce qui se passait. S'ils avaient simplement pris leur nouvelles montures d'un air légitime ils auraient sans doute passer sous le radar.
C'est à ce me moment que je décide d'intervenir en criant: GET THE FUCK OUTTA HERE
Ils prennent leur jambes à leur cou et disparaissent en 2 secondes. Bien évidemment, leur réaction les trahissent et du même coup je constate avec joie que j'ai affaire à des vrais petits débutants. Mais bien évidemment nos jeunes voyous, bandits dans l'âme, ne prennent qu'une minute avant de revenir en douce, façon mission impossible. Le temps que je réalise que les piles sont vides dans l'appareil photo , je décide de me faire plaisir et d'aller incarner le rôle du méchant loup.
Mon plan est simple: faire le tour, arriver derrière eux. J'active mon humain vapeur dans la panne, sans faire de bruit, et je parviens à eux sans me faire voir. De proche, je constate maintenant que j'ai affaire à un jeune suspect noir et à un autre de couleur sable. Le 3e a sans doute prit la fuite (il devait être blanc). Le synchronisme s'avère d'ailleurs parfait puisqu'au moment où j'arrive ils marchent vers moi avec leur butin respectif. D'un air nerveux, le petit sable détourne le flash de mon cellulaire lorsque vient le temps de la photo. Et l'autre, aussi futé qu'un lampadaire, essaie de me contourner avec l'arbre qui se trouve entre nous, mine de rien. Le flash le fait figer comme un orignal qui voit des headlights.
C'est à ce moment que je constate qu'ils se sont préparés à cet éventualité. Ils ont une belle histoire à me raconter. Ce qui me choque en premier lieu est la facilité avec laquelle Blacky prend un ton très poli. Il semble très habitué de jouer l'innocent malgré ses 12 ans. En gros, son histoire est qu'il est venu récupérer le vélo à son ami et que le vélo que Sandy a entre les mains est le sien. À ses dires, ils n'ont rien fait de mal et il ne comprend pas pourquoi je lui poses des questions. Maintenant à mon tour de riposter (à ce moment je jubile en dedans). Je commence avec un léger '' je vous ai vu faire '' pour ensuite enchaîner avec un traditionnel '' la madame d'en bas a appeler la police '' avant de finalement les achever avec un bon vieux '' d'accord, t'as juste à me dire c'est quoi la marque de ton vélo et je te laisse partir avec ''. Tout en les laissant s'essayer de me convaincre, je les martirises à grand coup de '' la police s'en vient ''. Lorsqu'ils passent finalement aux aveux comme quoi ils ont bel et bien volé les 2 vélos et qu'ils tombent en mode '' on veut pas de problèmes monsieur '', je leur fait comprendre qu'il n'ont pas intérêt à revenir et que la prochaine fois il n'y aurait pas de passe droite.
Je crois pas vraiment que j'ai agi de la sorte pour mes voisins parce qu'après tout, c'est leur problème s'ils ne cadenassent pas leur vélos. Mais je pense que je m'en serais voulu de ne rien avoir fait. Le fait de se faire prendre ne découragera fort probablement pas le petit duo pâtes-à-biscuit/chocolat à récidiver ailleurs, mais au moins ils vont savoir qu'ils sont spottés dans le quartier.
Demain je vais retourner les vélos à qui de droit.
*Je suis pas raciste. J'ai utilisé des termes péjoratifs mais c'est de circonstances.
inb4coolstorybro
inb4tl;dr
inb4wtfson
inb4onsencriss
*EXTRA
Du haut du 3e étage, j'aperçois 3 silhouettes à l'allure furtive se diriger vers le fameux rack à bicycle des voisins d'en face. Déjà certain de se qui risque de se produire dans les prochaines secondes, mon doute se confirme lorsqu'un des 3 jeunes fait signe à l'autre; la voie est libre et les vélos ne sont pas barrés. En y repensant bien, s'ils n'avaient pas agis de façon suspecte, je n'aurais probablement jamais porté attention à ce qui se passait. S'ils avaient simplement pris leur nouvelles montures d'un air légitime ils auraient sans doute passer sous le radar.
C'est à ce me moment que je décide d'intervenir en criant: GET THE FUCK OUTTA HERE
Ils prennent leur jambes à leur cou et disparaissent en 2 secondes. Bien évidemment, leur réaction les trahissent et du même coup je constate avec joie que j'ai affaire à des vrais petits débutants. Mais bien évidemment nos jeunes voyous, bandits dans l'âme, ne prennent qu'une minute avant de revenir en douce, façon mission impossible. Le temps que je réalise que les piles sont vides dans l'appareil photo , je décide de me faire plaisir et d'aller incarner le rôle du méchant loup.
Mon plan est simple: faire le tour, arriver derrière eux. J'active mon humain vapeur dans la panne, sans faire de bruit, et je parviens à eux sans me faire voir. De proche, je constate maintenant que j'ai affaire à un jeune suspect noir et à un autre de couleur sable. Le 3e a sans doute prit la fuite (il devait être blanc). Le synchronisme s'avère d'ailleurs parfait puisqu'au moment où j'arrive ils marchent vers moi avec leur butin respectif. D'un air nerveux, le petit sable détourne le flash de mon cellulaire lorsque vient le temps de la photo. Et l'autre, aussi futé qu'un lampadaire, essaie de me contourner avec l'arbre qui se trouve entre nous, mine de rien. Le flash le fait figer comme un orignal qui voit des headlights.
C'est à ce moment que je constate qu'ils se sont préparés à cet éventualité. Ils ont une belle histoire à me raconter. Ce qui me choque en premier lieu est la facilité avec laquelle Blacky prend un ton très poli. Il semble très habitué de jouer l'innocent malgré ses 12 ans. En gros, son histoire est qu'il est venu récupérer le vélo à son ami et que le vélo que Sandy a entre les mains est le sien. À ses dires, ils n'ont rien fait de mal et il ne comprend pas pourquoi je lui poses des questions. Maintenant à mon tour de riposter (à ce moment je jubile en dedans). Je commence avec un léger '' je vous ai vu faire '' pour ensuite enchaîner avec un traditionnel '' la madame d'en bas a appeler la police '' avant de finalement les achever avec un bon vieux '' d'accord, t'as juste à me dire c'est quoi la marque de ton vélo et je te laisse partir avec ''. Tout en les laissant s'essayer de me convaincre, je les martirises à grand coup de '' la police s'en vient ''. Lorsqu'ils passent finalement aux aveux comme quoi ils ont bel et bien volé les 2 vélos et qu'ils tombent en mode '' on veut pas de problèmes monsieur '', je leur fait comprendre qu'il n'ont pas intérêt à revenir et que la prochaine fois il n'y aurait pas de passe droite.
Je crois pas vraiment que j'ai agi de la sorte pour mes voisins parce qu'après tout, c'est leur problème s'ils ne cadenassent pas leur vélos. Mais je pense que je m'en serais voulu de ne rien avoir fait. Le fait de se faire prendre ne découragera fort probablement pas le petit duo pâtes-à-biscuit/chocolat à récidiver ailleurs, mais au moins ils vont savoir qu'ils sont spottés dans le quartier.
Demain je vais retourner les vélos à qui de droit.
*Je suis pas raciste. J'ai utilisé des termes péjoratifs mais c'est de circonstances.
inb4coolstorybro
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*EXTRA