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Les policiers et policières de la Sûreté du Québec (SQ) consomment deux fois plus de médicaments que le reste des Québécois et, constat alarmant, meurent en moyenne à 66,8 ans.
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La population générale est plus autour de 81 ans.
Les horaires en rotation et le stress des interventions sont les principales causes. La fatigue et le manque de sommeil sont très dommageables. Et a chaque fois qu'une personne vit un stress intense, l'explication que j'avais eu c'était que le cœur subit un choc a chaque décharge d'adrénaline et que ces chocs répétés finissent par l'endommager.
Après tu a les défis de maladie mentale reliés au travail, comme dépression, stress post trauma etc... et les mauvaises béquilles qui viennent avec comme la médication, alcool etc...
Et dans le climat actuel, où c'est rendu la mode d'accuser les policiers pour un oui et un non, ceux ci n'ont plus de marge de manoeuvre et doivent vivre avec une épée de Damoclès dès qu'il y a plainte ou enquête contre eux. Un autre stress finalement qui aidera pas.
Souvent on se fait une idée de la police comme celle qu'on voit dans les films, où le danger vient des criminels.
Pourtant l'ironie c'est qu'il vient beaucoup plus souvent de la société que ces gens là tentent pourtant de protéger.