Je pense qu'une mise à jour du thread est une bonne idée, 9 mois ce sont écouler et les choses ont beaucoup évolué.
Pour nous en Amérique, la situation n'a pas été trop critique, on est revenu à un prix ''normal'' sur les produits pétrolier suite au spike de la première moitié de l'année. L'Europe tant qu'à eux, ont réussi à remplir leur stockage de GNL avant l'hiver et devrait pouvoir passer au travers avec des restrictions sur la consommation. Le grid électrique de l'ouest américain a des difficulté aussi mais survi.
Est-ce qu'on peut assumer que le pire est passé? J'en doutes...
Pour ce sortir d'une crise inflationnaire énergétique, le seul moyen est de retrouver une balance offre/demande. Monter l'offre prend beaucoup de temps et d'argents, et baisser la demande implique beaucoup de souffrance. Vu qu'aucun politicien veut faire souffrir son peuple, on préfère pousser la souffrance à plus tard en créant d'avantages de dettes et de déficit. Liz Truss nous l'a prouvé cette semaine avec son stimulus de 150bn en Angleterre pour capper le prix de l'énergie pour les prochaines années. Biden tant à lui (et ça nous concerne aussi) à préférer puiser dans ses réserves stratégique de pétrole avant les élections midterm.
Le dernier point est la raison pourquoi nous avons un accalmi à la pompe, le graphique suivant parle par lui même.
2M de barils par jour sont retiré des réserves et la cible d'octobre pour le retour à la normal a été repoussé à la plus tard (probablement jusqu'à l'épuisement totale des réserves). La seule chose que je peux voir comme justification est une sérieuse guerre économique avec les pays du BRICS/l'OPEC+ dût au USD beaucoup trop fort (Ce qui est néfaste pour pas mal tout le monde mais qui est un power play des USA)... Si nous vidons à sec nos réserves de pétrole et de GNL en Europe sans que ces conflits viennent à terme, nous allons comprendre ce que signifie la non-élasticité de l'énergie, et ça je ne le souhaite crissement pas.
La seule autre porte de sortie serait une déflation soudaine, j'entend par là un crash économique majeurs qui stopperait la demande, mais qui par la bande serait aussi très nocif pour les producteurs de ressources, donc qui ne règlerait pas defacto le problème sur le long terme.