-Mike-
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Est-ce qu'ils serrent la vis au patnais de Mtl Noir? Non
Est-ce qu'ils vont des descentes dans les réservers indiennes? Non
Ils monte une opération contre Gérard de Laval
Un septuagénaire de Laval qui offrait son équipement de chasse sur Kijiji est tombé dans le piège d’un agent d’infiltration insistant et a finalement écopé de six mois de prison à domicile pour avoir vendu une arme à quelqu’un ne possédant pas de permis.
«Les infractions n’auraient pas été commises, n’eût été l’insistance policière à amener le délinquant à les commettre», lit-on dans le jugement rendu récemment.
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Pourtant, Jean Bilodeau, pour qui la chasse est une thérapie, a plaidé coupable aux trois chefs d’accusation à son endroit. Résultat: il ne pourra plus être en possession d’armes de chasse, notamment, pour les 10 prochaines années.
«C’est là le gros drame», explique l’avocate de monsieur, Me Marie-Josée Gélinas. Son client n’a aucun antécédent judiciaire et a travaillé pour de grandes compagnies québécoises.
Cette allégation s’est avérée erronée. Ce sont plutôt des «items de possession légale reliés à la chasse, tels des caméras, des leurres ou des vêtements» que M. Bilodeau vendait sur Kijiji.
Celui qui se définit comme un acheteur compulsif plaide qu’il tentait de se départir de ces items en raison de la hausse du coût de la vie et de l’encombrement que causait l’équipement.
Photo fournie par JEAN BILODEAU
La police de Montréal s’est tout de même penchée sur le cas du Lavallois et on est allé jusqu’à le prendre en filature.
«Bilodeau demande à [l’agent double] s’il possède le permis requis pour l’acquisition d’une telle arme puisqu’il ne pourra pas lui en vendre une si ce n’est pas le cas», lit-on dans la décision du tribunal.
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Une telle transaction aurait été tout à fait légale.
Sauf que l’agent d’infiltration a indiqué ne pas avoir de tel permis et s’est fait insistant. Cédant à la pression exercée par ce dernier, M. Bilodeau lui a vendu une arme de chasse légale, non enregistrée au Service en ligne d’immatriculation des armes à feu (SIAF), qu’il avait achetée en Ontario.
Là où le bât blesse, c’est que le fusil de calibre 12 a été vendu à une personne n’ayant pas de permis de port d’arme pour la somme de 575$, explique André Gélinas, sergent-détective retraité du SPVM.
Il ajoute qu’une grande partie des armes au Québec ne sont pas enregistrées au SIAF car son efficacité est controversée.
Alors qu’il s’apprêtait à procéder à une seconde transaction avec l’agent double, M. Bilodeau a recouvré ses esprits et rebroussé chemin, demandant à l’agent de ne plus le contacter.
Le mal était fait: Jean Bilodeau a été arrêté et accusé. Toutes ses armes ont été saisies, mais pourront être cédées à un proche, explique Me Duhaime.
Mais lui ne pourra plus pratiquer sa passion, la chasse.
C'est a faire vomir une histoire de meme
Est-ce qu'ils vont des descentes dans les réservers indiennes? Non
Ils monte une opération contre Gérard de Laval
Un septuagénaire de Laval qui offrait son équipement de chasse sur Kijiji est tombé dans le piège d’un agent d’infiltration insistant et a finalement écopé de six mois de prison à domicile pour avoir vendu une arme à quelqu’un ne possédant pas de permis.
«Les infractions n’auraient pas été commises, n’eût été l’insistance policière à amener le délinquant à les commettre», lit-on dans le jugement rendu récemment.
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Pourtant, Jean Bilodeau, pour qui la chasse est une thérapie, a plaidé coupable aux trois chefs d’accusation à son endroit. Résultat: il ne pourra plus être en possession d’armes de chasse, notamment, pour les 10 prochaines années.
«C’est là le gros drame», explique l’avocate de monsieur, Me Marie-Josée Gélinas. Son client n’a aucun antécédent judiciaire et a travaillé pour de grandes compagnies québécoises.
Une fausse piste
L’histoire a commencé le 1er avril 2021 avec une fausse piste donnée aux policiers. Une source affirmait que M. Bilodeau vendait «toutes sortes d’armes à feu, légales et illégales», et qu’il fournirait ainsi «des gangs de rue».Cette allégation s’est avérée erronée. Ce sont plutôt des «items de possession légale reliés à la chasse, tels des caméras, des leurres ou des vêtements» que M. Bilodeau vendait sur Kijiji.
Celui qui se définit comme un acheteur compulsif plaide qu’il tentait de se départir de ces items en raison de la hausse du coût de la vie et de l’encombrement que causait l’équipement.
Photo fournie par JEAN BILODEAU
La police de Montréal s’est tout de même penchée sur le cas du Lavallois et on est allé jusqu’à le prendre en filature.
Un agent d’infiltration insistant
Un agent d’infiltration s’est présenté sous une fausse identité, prétextant vouloir discuter d’une caméra de chasse. De fil en aiguille, M. Bilodeau mentionne avoir des armes de chasse à vendre.«Bilodeau demande à [l’agent double] s’il possède le permis requis pour l’acquisition d’une telle arme puisqu’il ne pourra pas lui en vendre une si ce n’est pas le cas», lit-on dans la décision du tribunal.
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Une telle transaction aurait été tout à fait légale.
Sauf que l’agent d’infiltration a indiqué ne pas avoir de tel permis et s’est fait insistant. Cédant à la pression exercée par ce dernier, M. Bilodeau lui a vendu une arme de chasse légale, non enregistrée au Service en ligne d’immatriculation des armes à feu (SIAF), qu’il avait achetée en Ontario.
Là où le bât blesse, c’est que le fusil de calibre 12 a été vendu à une personne n’ayant pas de permis de port d’arme pour la somme de 575$, explique André Gélinas, sergent-détective retraité du SPVM.
Il ajoute qu’une grande partie des armes au Québec ne sont pas enregistrées au SIAF car son efficacité est controversée.
Alors qu’il s’apprêtait à procéder à une seconde transaction avec l’agent double, M. Bilodeau a recouvré ses esprits et rebroussé chemin, demandant à l’agent de ne plus le contacter.
Le mal était fait: Jean Bilodeau a été arrêté et accusé. Toutes ses armes ont été saisies, mais pourront être cédées à un proche, explique Me Duhaime.
Mais lui ne pourra plus pratiquer sa passion, la chasse.
C'est a faire vomir une histoire de meme