trish07
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Moi, je comprends plus rien...:dunno:
http://www.lapresse.ca/actualites/j...yberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS1Publié le 04 décembre 2014 à 14h50 | Mis à jour à 14h50
Un policier de la SQ sanctionné en déontologie pour conduite dangereuse
Pierre Saint-Arnaud
La Presse Canadienne
Montréal
Un policier de la Sûreté du Québec s'est vu imposer une suspension sans solde de 10 jours pour conduite dangereuse avec son auto-patrouille lors d'un appel d'urgence, survenu en septembre 2012.
Cette décision risque d'alimenter la discussion autour de la révision de la décision du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) de ne pas poursuivre un policier dont la conduite est à l'origine du décès d'un enfant de 5 ans, en février dernier, à Longueuil.
Dans ce cas-ci, la décision du Comité de déontologie policière, prise le 25 novembre dernier, mais rendue publique jeudi, indique que l'agent Patrick Smith «a manqué de jugement et de discernement» alors qu'il conduisait son auto-patrouille.
L'agent Smith répondait à un appel prioritaire dans la MRC de Salaberry-de-Valleyfield, où une ambulance avait aussi été appelée.
Il avait traversé un arrêt obligatoire à plus de 35 kilomètres à l'heure, heurtant la voiture d'une dame qui traversait l'intersection alors qu'elle n'était pas soumise à un arrêt obligatoire. Celle-ci avait été transportée à l'hôpital et avait dû recevoir des traitements de physiothérapie et d'ergothérapie pour traiter des entorses cervicale et dorsale.
Selon la preuve analysée par le Comité de déontologie, il semble que les gyrophares fonctionnaient, mais que la sirène n'a été actionnée qu'en arrivant à l'intersection.
Le comité reconnaît que «la conduite d'un véhicule de police en déplacement d'urgence doit être adaptée pour répondre rapidement et efficacement aux appels», mais il rappelle que «cela doit être fait en toute sécurité» et note que «le policier n'a actionné sa sirène qu'au moment où il s'engageait dans l'intersection», alors qu'il «aurait dû prendre les moyens raisonnables pour éviter le danger».
La décision tient toutefois compte du fait que l'agent Smith a reconnu sa faute, évitant à plusieurs témoins de se déplacer.
Dans le cas de Longueuil, le policier de la Sûreté du Québec conduisait à plus de 120 kilomètres à l'heure dans une zone de 50 et, bien qu'il ait ralenti avant l'accident, avait tout de même percuté la voiture à bord de laquelle le garçon de 5 ans prenait place, à une vitesse estimée à 108 kilomètres à l'heure.
Ce policier participait alors à la filature d'un homme politique dans une situation qui ne présentait aucun danger de mort. Sa voiture était banalisée et ne possédait ni gyrophares ni sirène.
Le père de la victime avait amorcé un virage à gauche sur un feu vert, croyant qu'il avait assez de temps pour franchir l'intersection lorsque la voiture du policier, venant en sens inverse, l'avait embouti.