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Souvent, j'entends parler de gens qui se font arrêter par les policiers, pour diverses raisons, et qui ne savent pas comment se comporter. Dans bien des cas, les gens se mettent les pieds dans les plats eux même en tentant de donner milles explications aux policiers.
Mon conseil se limite à ces quelques mots : dites-en le moins possible en étant le plus poli possible.
La raison est bien simple : plus vous en disez, plus vous avez la chance de faire des déclarations qui vous nuiront lors d'une éventuelle contestation. La Charte canadienne des droits en libertés prévoit que vous avez le droit au silence. Utilisez ce droit. Certains diront qu'ils ont réussi à s'expliquer avec le policier et qu'ils ont ainsi sauvé un billet d'infraction. C'est possible, mais c'est rare. Si vous avez une explication extra-ordinaire à faire valoir, faites-le. Sinon, je vous recommande de répondre aux simples questions de base : nom, propriétaire du véhicule, etc.
Les policiers vous tendent souvent un piège en vous posant des questions du genre : "Pourquoi alliez-vous si vite ?" ou "Savez-vous à quelle vitesse vous alliez ?". Les policiers se bâtissent ainsi un dossier en tentant d'obtenir un aveu de votre part ou des faits qui vous inculpent d'avantage. Voilà d'excellentes occasions de vous taire. Vous n'êtes pas obligés de répondre et tout ce que vous pouvez faire c'est de vous nuire.
Une chose que vous pouvez faire, toutefois, c'est de prendre des notes précises sur les circonstances de l'arrestation :
densité du traffic,
témoins,
description des lieux,
situation du véhicule sur la voie,
situation du véhicule de police,
éclairage,
temps entre le moment où la police vous a vu et celui où elle vous a interceptés
bref, le plus de détails possible.
Autant d'informations qui pourront vous aider à préparer une défense solide. Une fois ces informations recueillies, il ne vous reste qu'à consulter votre avocat rapidement.
Ce ne sont pas tous les billets d'infraction qui sont contestables ou qui valent la peine d'être contestés. Par contre, si le montant est élevé, si les points d'inaptitude sont lourds ou peuvent faire en sorte que vous perdiez votre permis, il peut être très profitable de contester. Dans plusieurs cas, votre avocat peut vous aider et vous faire sauver des points d'inaptitude et de l'argent.
Mon conseil se limite à ces quelques mots : dites-en le moins possible en étant le plus poli possible.
La raison est bien simple : plus vous en disez, plus vous avez la chance de faire des déclarations qui vous nuiront lors d'une éventuelle contestation. La Charte canadienne des droits en libertés prévoit que vous avez le droit au silence. Utilisez ce droit. Certains diront qu'ils ont réussi à s'expliquer avec le policier et qu'ils ont ainsi sauvé un billet d'infraction. C'est possible, mais c'est rare. Si vous avez une explication extra-ordinaire à faire valoir, faites-le. Sinon, je vous recommande de répondre aux simples questions de base : nom, propriétaire du véhicule, etc.
Les policiers vous tendent souvent un piège en vous posant des questions du genre : "Pourquoi alliez-vous si vite ?" ou "Savez-vous à quelle vitesse vous alliez ?". Les policiers se bâtissent ainsi un dossier en tentant d'obtenir un aveu de votre part ou des faits qui vous inculpent d'avantage. Voilà d'excellentes occasions de vous taire. Vous n'êtes pas obligés de répondre et tout ce que vous pouvez faire c'est de vous nuire.
Une chose que vous pouvez faire, toutefois, c'est de prendre des notes précises sur les circonstances de l'arrestation :
densité du traffic,
témoins,
description des lieux,
situation du véhicule sur la voie,
situation du véhicule de police,
éclairage,
temps entre le moment où la police vous a vu et celui où elle vous a interceptés
bref, le plus de détails possible.
Autant d'informations qui pourront vous aider à préparer une défense solide. Une fois ces informations recueillies, il ne vous reste qu'à consulter votre avocat rapidement.
Ce ne sont pas tous les billets d'infraction qui sont contestables ou qui valent la peine d'être contestés. Par contre, si le montant est élevé, si les points d'inaptitude sont lourds ou peuvent faire en sorte que vous perdiez votre permis, il peut être très profitable de contester. Dans plusieurs cas, votre avocat peut vous aider et vous faire sauver des points d'inaptitude et de l'argent.