SimZx3KGT
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Belle osti de folle! Ben content du résultat.
http://www.cyberpresse.ca/le-nouvel...tenuinterne=cyberpresse_B4__2501_section_POS1
(Shawinigan) Louise Sinotte et Jacques Turenne, la mère et le beau-père de ce petit garçon qui avait été isolé dans une classe de l'école Saint-Paul, à Shawinigan, en 2007, ont non seulement perdu leur bataille civile contre la Commission scolaire de l'Énergie et une enseignante mais ils devront également verser plusieurs milliers de dollars en indemnités, honoraires d'avocats et frais divers.
Dans un jugement étoffé comptant 49 pages, le juge Pierre Ouellet qualifie d'ailleurs la réaction de Jacques Turenne comme étant intempestive. «Il a malheureusement entraîné la famille dans un tourbillon médiatique dont il a perdu le contrôle dès le jeudi après-midi ainsi que dans un désastre financier dont tous les membres de sa famille sont victimes», écrit-il.
On se rappellera d'emblée que cette affaire avait défrayé les manchettes à l'hiver 2007. Louise Sinotte et Jacques Turenne étaient sortis sur la place publique pour dénoncer la prétendue exclusion de leur fils, âgé de neuf ans. Pendant plusieurs jours et sur diverses tribunes, les parents avaient soutenu que l'enfant avait été isolé du reste de ses compagnons de classe, voire placé dans une cage pendant cinq semaines. La mère avait ensuite retiré son enfant de l'école pour enseigner elle-même à son enfant.
La Commission scolaire avait justifié sa méthode en soulignant l'existence d'aires de retrait dans les écoles, insistant sur le fait que celles-ci n'étaient jamais fermées. Elle avait également indiqué que le jeune garçon avait des problèmes de comportement et des difficultés d'apprentissage et que sa mère avait refusé des services spécialisés. Elle était donc sortie à son tour sur la place publique pour répliquer aux parents.
Le tribunal n'avait pas à se prononcer sur le bien-fondé de cette aire de retrait mais plutôt à trancher le litige civil sur la diffamation. Il a ainsi rejeté la poursuite de 1 150 000 $ des parents pour atteinte à la réputation, estimant qu'ils n'avaient pas réussi à prouver la diffamation dont ils se disaient victimes.
À ce sujet, il note que la Commission scolaire était non seulement dans son droit mais qu'elle se devait de tenir une conférence de presse devant le déferlement médiatique déclenché par cette affaire. En aucun temps, il ne formule des reproches, tant sur le ton adopté que sur les propos tenus à la conférence de presse. Même chose en ce qui concerne le contenu du communiqué de presse.
Louise Sinotte et Jacques Turenne devront même verser 35 000 $ à l'enseignante en cause dans cette affaire. Ils devront également payer aux avocats de l'enseignante les dépens d'une action de 35 000 $. À cela, il faut ajouter les dépens d'une action d'une valeur de 500 000 $ cette fois-ci aux avocats de l'enseignante et de la commission scolaire.
En effet, il ne faut pas oublier qu'il y avait eu poursuite croisée dans cette affaire. Au départ, soit en novembre 2007, c'est l'enseignante (dont on doit taire le nom aujourd'hui en vertu d'une ordonnance de non-publication) qui a intenté une première poursuite civile contre les parents pour atteinte à sa dignité, à sa réputation personnelle et professionnelle ainsi que de lourds dommages à sa santé psychologique. Elle se disait entre autres victime de l'opprobre de la population. Elle réclamait 200 000 $ aux parents.
Dans son analyse de la situation, le juge conclut qu'une aire de retrait a bel et bien été installée dans la classe le 19 janvier et que l'enfant a été confiné derrière celle-ci, mais uniquement pour des périodes de travail individuel, et ce, pour un maximum d'une heure par jour. En aucun temps, l'enfant n'a été contraint d'y rester sans surveillance. Cette façon de travailler lui a même permis de mieux se concentrer, d'être plus calme et de compléter son travail.
Bien qu'il soit pleinement en accord avec la liberté d'expression, il n'adhère pas à la thèse des parents à l'effet que les professionnels peuvent être critiqués en public. Une enseignante n'est pas une personne publique, tout comme les parents d'ailleurs.
D'ailleurs, le juge est d'avis que les parents se sont trompés, ont sauté rapidement aux conclusions et ont réagi de façon émotive pour dénoncer la situation sans prendre soin de discuter avec les autorités scolaires. «À partir du moment où leur fils n'avait pas été victime de violence physique, que leur seule source d'information était la version des deux enfants âgés de neuf ans et qu'ils n'avaient pas obtenu la version des personnes en autorité, qu'est-ce qui pressait pour livrer leur version et leurs états d'âme à une journaliste?», s'est questionné le juge.
Shawinigan gonna shawi
http://www.cyberpresse.ca/le-nouvel...tenuinterne=cyberpresse_B4__2501_section_POS1
(Shawinigan) Louise Sinotte et Jacques Turenne, la mère et le beau-père de ce petit garçon qui avait été isolé dans une classe de l'école Saint-Paul, à Shawinigan, en 2007, ont non seulement perdu leur bataille civile contre la Commission scolaire de l'Énergie et une enseignante mais ils devront également verser plusieurs milliers de dollars en indemnités, honoraires d'avocats et frais divers.
Dans un jugement étoffé comptant 49 pages, le juge Pierre Ouellet qualifie d'ailleurs la réaction de Jacques Turenne comme étant intempestive. «Il a malheureusement entraîné la famille dans un tourbillon médiatique dont il a perdu le contrôle dès le jeudi après-midi ainsi que dans un désastre financier dont tous les membres de sa famille sont victimes», écrit-il.
On se rappellera d'emblée que cette affaire avait défrayé les manchettes à l'hiver 2007. Louise Sinotte et Jacques Turenne étaient sortis sur la place publique pour dénoncer la prétendue exclusion de leur fils, âgé de neuf ans. Pendant plusieurs jours et sur diverses tribunes, les parents avaient soutenu que l'enfant avait été isolé du reste de ses compagnons de classe, voire placé dans une cage pendant cinq semaines. La mère avait ensuite retiré son enfant de l'école pour enseigner elle-même à son enfant.
La Commission scolaire avait justifié sa méthode en soulignant l'existence d'aires de retrait dans les écoles, insistant sur le fait que celles-ci n'étaient jamais fermées. Elle avait également indiqué que le jeune garçon avait des problèmes de comportement et des difficultés d'apprentissage et que sa mère avait refusé des services spécialisés. Elle était donc sortie à son tour sur la place publique pour répliquer aux parents.
Le tribunal n'avait pas à se prononcer sur le bien-fondé de cette aire de retrait mais plutôt à trancher le litige civil sur la diffamation. Il a ainsi rejeté la poursuite de 1 150 000 $ des parents pour atteinte à la réputation, estimant qu'ils n'avaient pas réussi à prouver la diffamation dont ils se disaient victimes.
À ce sujet, il note que la Commission scolaire était non seulement dans son droit mais qu'elle se devait de tenir une conférence de presse devant le déferlement médiatique déclenché par cette affaire. En aucun temps, il ne formule des reproches, tant sur le ton adopté que sur les propos tenus à la conférence de presse. Même chose en ce qui concerne le contenu du communiqué de presse.
Louise Sinotte et Jacques Turenne devront même verser 35 000 $ à l'enseignante en cause dans cette affaire. Ils devront également payer aux avocats de l'enseignante les dépens d'une action de 35 000 $. À cela, il faut ajouter les dépens d'une action d'une valeur de 500 000 $ cette fois-ci aux avocats de l'enseignante et de la commission scolaire.
En effet, il ne faut pas oublier qu'il y avait eu poursuite croisée dans cette affaire. Au départ, soit en novembre 2007, c'est l'enseignante (dont on doit taire le nom aujourd'hui en vertu d'une ordonnance de non-publication) qui a intenté une première poursuite civile contre les parents pour atteinte à sa dignité, à sa réputation personnelle et professionnelle ainsi que de lourds dommages à sa santé psychologique. Elle se disait entre autres victime de l'opprobre de la population. Elle réclamait 200 000 $ aux parents.
Dans son analyse de la situation, le juge conclut qu'une aire de retrait a bel et bien été installée dans la classe le 19 janvier et que l'enfant a été confiné derrière celle-ci, mais uniquement pour des périodes de travail individuel, et ce, pour un maximum d'une heure par jour. En aucun temps, l'enfant n'a été contraint d'y rester sans surveillance. Cette façon de travailler lui a même permis de mieux se concentrer, d'être plus calme et de compléter son travail.
Bien qu'il soit pleinement en accord avec la liberté d'expression, il n'adhère pas à la thèse des parents à l'effet que les professionnels peuvent être critiqués en public. Une enseignante n'est pas une personne publique, tout comme les parents d'ailleurs.
D'ailleurs, le juge est d'avis que les parents se sont trompés, ont sauté rapidement aux conclusions et ont réagi de façon émotive pour dénoncer la situation sans prendre soin de discuter avec les autorités scolaires. «À partir du moment où leur fils n'avait pas été victime de violence physique, que leur seule source d'information était la version des deux enfants âgés de neuf ans et qu'ils n'avaient pas obtenu la version des personnes en autorité, qu'est-ce qui pressait pour livrer leur version et leurs états d'âme à une journaliste?», s'est questionné le juge.
Shawinigan gonna shawi