Riffo
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Le député caquiste Jacques Duchesneau fait un lien entre les allégations de favoritisme à l’endroit d’André Boisclair et sa consommation avouée de cocaïne. L’entrepreneur Paul Sauvé a déclaré devant la Commissaire France Charbonneau avoir reçu une subvention de 2,5 millions de dollars de l’ex-ministre André Boisclair pour la réfection de l’église St. James et ce, quatre jours avant les élections de 2003. M. Sauvé était un ami proche de M. Boisclair. «Je fais le lien entre 2,5 millions $, quelqu’un associé aux Hells Angels et quelqu’un qui a consommé et qui prenait les décisions, a lancé mercredi l’ex-policier, à l’entrée du caucus des députés de la Coalition avenir Québec. En 2005, M. Boisclair lui-même avouait qu’alors qu’il était ministre, il avait consommé de la cocaïne. Alors la question qu’on se pose, M. Sauvé étant associé aux Hells Angels et qu’on ait une subvention de 2,5 millions $ de donnée, est-ce que c’est venu influencer sa décision ? Je ne le sais pas». Plus tôt en matinée, le député Duchesneau a demandé qu’on suspende André Boisclair de ses fonctions de délégué général du Québec à New York le temps que toute la lumière soit faite sur les circonstances entourant cette importante subvention. Mais le ministre Jean-François Lisée a réitéré mercredi sa confiance au délégué du Québec à New York, qu’il a nommé à ce poste l’an dernier. Il soutient s’être entretenu avec André Boisclair lundi, alors qu’il était de passage à New York. «On s’est parlé. Évidemment, il confirme connaître M. Sauvé depuis très longtemps, il insiste pour dire que tout ce qui a été fait concernant cette personne ou n’importe qui d’autre était parfaitement légal, a précisé M. Lisée. Je lui ai demandé : Est-ce qu’il y a quelque chose qui devrait être porté à notre connaissance qui pourrait être embarrassante? Il m’a dit non, absolument pas». Le ministre des Relations internationales a tout de même demandé à l’ex-ministre de se mettre à la disposition des enquêteurs de la commission Charbonneau. «Pour l’instant, M. Boisclair n’a pas été contacté», a insisté le ministre Lisée. Ce dernier soutient qu’il n’est absolument pas «indisposé» par ses révélations. «Je suis content qu’il y ait une commission d’enquête qui pose toutes les questions, qui rencontre toutes les personnes, qui soulève tous les dossiers. Il y a des gens a la fin qui seront complètement blanchis, il y a des gens qui seront accusés, c’est ce qu’on veut que la commission travaille et je les félicite», a-t-il renchéri.
Le député caquiste Jacques Duchesneau fait un lien entre les allégations de favoritisme à l’endroit d’André Boisclair et sa consommation avouée de cocaïne. L’entrepreneur Paul Sauvé a déclaré devant la Commissaire France Charbonneau avoir reçu une subvention de 2,5 millions de dollars de l’ex-ministre André Boisclair pour la réfection de l’église St. James et ce, quatre jours avant les élections de 2003. M. Sauvé était un ami proche de M. Boisclair. «Je fais le lien entre 2,5 millions $, quelqu’un associé aux Hells Angels et quelqu’un qui a consommé et qui prenait les décisions, a lancé mercredi l’ex-policier, à l’entrée du caucus des députés de la Coalition avenir Québec. En 2005, M. Boisclair lui-même avouait qu’alors qu’il était ministre, il avait consommé de la cocaïne. Alors la question qu’on se pose, M. Sauvé étant associé aux Hells Angels et qu’on ait une subvention de 2,5 millions $ de donnée, est-ce que c’est venu influencer sa décision ? Je ne le sais pas». Plus tôt en matinée, le député Duchesneau a demandé qu’on suspende André Boisclair de ses fonctions de délégué général du Québec à New York le temps que toute la lumière soit faite sur les circonstances entourant cette importante subvention. Mais le ministre Jean-François Lisée a réitéré mercredi sa confiance au délégué du Québec à New York, qu’il a nommé à ce poste l’an dernier. Il soutient s’être entretenu avec André Boisclair lundi, alors qu’il était de passage à New York. «On s’est parlé. Évidemment, il confirme connaître M. Sauvé depuis très longtemps, il insiste pour dire que tout ce qui a été fait concernant cette personne ou n’importe qui d’autre était parfaitement légal, a précisé M. Lisée. Je lui ai demandé : Est-ce qu’il y a quelque chose qui devrait être porté à notre connaissance qui pourrait être embarrassante? Il m’a dit non, absolument pas». Le ministre des Relations internationales a tout de même demandé à l’ex-ministre de se mettre à la disposition des enquêteurs de la commission Charbonneau. «Pour l’instant, M. Boisclair n’a pas été contacté», a insisté le ministre Lisée. Ce dernier soutient qu’il n’est absolument pas «indisposé» par ses révélations. «Je suis content qu’il y ait une commission d’enquête qui pose toutes les questions, qui rencontre toutes les personnes, qui soulève tous les dossiers. Il y a des gens a la fin qui seront complètement blanchis, il y a des gens qui seront accusés, c’est ce qu’on veut que la commission travaille et je les félicite», a-t-il renchéri.