J'essaie de diriger ma femme vers cette mentalité la. Dans l'interim, je suis pas mal categorique sur le fait que je veux qu'elle prenne 12 mois, quitte à la compenser pour sa perte de salaire.
Tsé, pour une femme qui aime son job, c'est pas facile de voir ce qu'il en est avant de le vivre. Je sais pas si c'est votre premier enfant, mais pour moi aussi avant les avantages reliés au congé parental ou à la consciliation travail-famille, ça venait pas me chercher. J'étais dans une business privée où la performance était de mise et j'aimais ça a fond.
Puis Vic est arrivée.....et ce qui m'a fait le plus mal, c'était de me rendre compte qu'encore aujourd'hui, la femme se retrouve dans la merde bien souvent côté carrière après un enfant, que se soit avec le salaire ou son avancement, et que les employeurs ne laissent toujours pas aux hommes la place qu'ils méritent auprès de leur famille. Après, on leur reproche de pas être présent dans la cellule familiale et à la femme.davoir toute la charge mentale et de s'épuiser.
Un homme qui souhaite prendre son congé parental c'est encore mal vu. C'est ridicule. Et de l'autre côté, on veut pas non plus que la femme parte, alors on ne l'engage pas où on la paie moins.....(bien sûr, il y a une foule d'autres facteurs là, je généralise). Les employeurs ne comprennent pas qu'ils auraient avantage en criss à faire des programmes qui faciliterait la consciliation travail-famille. Leurs employés, homme ou femme, seraient automatiquement plus heureux et moins stressés, donc plus performant, plein d'études le démontrent.
C'est la traite réalité. J'adorais mon employeur, c'était un bon employeur et je regrette rien de mes années de service, mais il était pas capable de m'offrir cette ouverture face à la famille. Je parle de mon employeur au sens large, parce que la grosse problématique vient principalement des collègues qui nous entourent. Ils se transforment en rapaces...
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