mais ton gars qui te donne 2 jours de prévis , il te donne la même chose que le côté patronal est obligé de donner , parce oui y'en a des entreprises comme ça , le vendredi soir le boss te call pour te dire que lundi tu ne rentre pas même si ça fait 3-4-10 ans que tu es pour eux , ton 2 jours d'avis c'est samedi et dimanche donc pas obligé de les payer
alors je vois pas pourquoi l'employé devrait donner 2 semaines de pré-avis, c'est chien , mais ça fonctionne des deux bords
Je suis d'accord avec toi, en partie:
Si je congédie quelqu'un parce qu'il travaille mal, est irrespectueux, pas fiable, ou autre raison de ce genre, je ne le reprendrai plus. Et généralement, il aura eu un premier avis, ensuite un avis verbal noté, ensuite un avis écrit, ensuite une suspension, puis congédiement. C'est comme ça chez nous.
Donc, si l'employé en question est ''full ccq'' et qu'il a eu toute la série d'avertissements, ça ne me fait rien de lui donner 2 jours, c'est les règles de la CCQ et je ne veux plus le voir de toute façon.
Toutefois, si le gars part et me laisse tomber en sauvage avec 2 jours de préavis, il ne faut pas qu'il s'attende que je serai très enclin ou heureux de le revoir, ou même à le reprendre un an, deux ans ou 5 ans plus tard. La plupart de mes gars de service qui sont partis m'ont avisé 2 semaines d'avance, on a fait le tour de leurs mandats, je les laisse faire le tour de leur collègues de travail, on fait le tour des outils en location, du camion, une entrevue de départ pour avoir son avis sur les choses qu'on doit améliorer chez nous, etc. Ça c'est partir en bon terme. Et si le gars aime pas sa nouvelle job 6 mois plus tard, je vais le reprendre si j'ai de la place.
Le deux semaines de pré-avis c'est simplement pour s'assurer de ne pas brûler de ponts. On sait jamais si on va avoir de références d'un ancien employeur ou bien si tu ne vas pas retrouver ton ancien patron dans quelques années et qu'il sera directeur de département dans une autre compagnie où tu vas aller travailler.
Bingo.
c'est pas mal noble sur papier
mais en pratique, c'est toujours une question d'argent, ya pas personne qui est fidèle, même le donneur d'ouvrage s'il trouve un entrepreneur qui est 200$ moins chere pour la même job , c'est clair qu'il te demande de baisser ton prix , sinon t'es out
Je ne suis une compagnie de chantier qui saute d'une job à l'autre et que mon cell est fermé la fin de semaine (pas que c'est ça que tu fais, on a déjà échangé, tu es bien smatt!). Mes clients sont avec moi pour de nombreuses années, on offre un service inspection-réparation-entretien-maintenance. Donc, lorsque je suis 200$ plus cher sur une job, souvent je l'ai quand même la job parce que mes clients savent que je ne les laisserai pas tomber. Ils savent que lorsqu'ils seront dans le trouble ou que leurs équipement vont avoir lâché un 24 décembre, bien je vais être là. Et ça, c'est vraiment difficile de mettre un prix là-dessus.
Un client qui va me domper pour 200$, je te dirais que je veux pas faire affaire avec. C'est un client qui ne calcule pas comme moi. 200$ pour ouvrir un compte-fournisseur, ré-apprendre comment ton fournisseur travaille, inspecter ses travaux parce que tu ne le connais pas, courir le risque qu'il soit mauvais. C'est souvent un 200$ qui finit par te coûter 2000$.
Ce sentiment-là, je le reproduis avec mon équipe (mes employés): quand ils sont dans le trouble, je les arrange: on prête des véhicules, on laisse prendre des congés, ton petit est malade pour la 22e fois cette année? pas de trouble, on va s'arranger, occupe-toi de ton petit. Je m'attend à un retour: quand un des leurs est indisponible, tout le monde fait 1h de plus et on finit les jobs sur la table. Quand j'ai une job loin ou à des heures étranges, je fais le tour de mon équipe et j'ai toujours un volontaire.
Encore une fois, c'est mon opinion à 2 sous.