Si certains ont cru qu'il pouvait s'agir d'une blague de mauvais goût, le syndicat des policiers a voulu « rétablir les faits » dimanche en soirée, expliquant qu’il s’agissait d’une mesure supplémentaire pour assurer la sécurité du prévenu.
La Fraternité des policiers et policières de la Ville de Québec (FPPVQ) a publié un communiqué pour expliquer la présence de l’extincteur.
Le syndicat explique qu’un des agents était muni d’un extincteur puisque le corps policier « ne pouvait ignorer la possibilité que des gens se soient rassemblés pour faire subir à l’accusé le même sort qui a été réservé à son ex-conjointe ».
« Je trouve aberrant qu’on tente de faire croire que des policiers aient manqué de professionnalisme à ce point », a réagi le président de la Fraternité, Marc Richard, faisant valoir que ses confrères « sont des professionnels dévoués qui ne jouent pas avec la sécurité des résidents, de leurs collègues et des accusés ».
La Fraternité a conclu son communiqué en déclarant qu’elle « n’émettra pas d’autres commentaires », passant outre le rire marqué du second policier.
Pour sa part, le SPVQ n’a pas fourni d’explications sur le déroulement du transfert.