AlBundy
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Des entrepreneurs de Québec se lancent le défi audacieux de commercialiser une voiture sport électrique d'ici moins de 2 ans. Pour y arriver, Dubuc Motors lance une campagne de sociofinancement aux États-Unis pour amasser 25 millions de dollars américains, soit un peu plus de 36 millions canadiens.
L'entreprise s'est tournée vers le site américain StartEngine, qui lui donne trois mois pour amasser les fonds. Les investisseurs intéressés financeront la production en réservant des actions privées de Dubuc Motors.
C'est la première fois qu'une compagnie de véhicules électriques se lance dans une telle campagne. Les dirigeants de Dubuc Motors sont confiants. « Avec ce financement-là, c'est à pleine vitesse, dans 24 mois, on sort le véhicule de production et on est lancé », affirme le cofondateur de l'entreprise, Mario Dubuc.
Pour l'instant, la compagnie a réalisé deux prototypes, appelés Tomahawk, dont l'un avait été dévoilé au Salon de l'auto de Québec en 2014. Le coût du véhicule est évalué à 160 000 $.
« C'est un véhicule quatre roues motrices, on a deux moteurs, un en avant, un en arrière. On a des performances de 0-100 km/h en 3,2 secondes, on a une autonomie de 450 km », explique Mario Dubuc.
Dubuc Motors vise le marché américain haut de gamme et notamment les athlètes. Le véhicule a été adapté pour asseoir confortablement une personne mesurant jusqu'à 1,98 mètre.
« Le gros marché est aux États-Unis, l'argent est là. On parle d'un véhicule de marché de niche, on vise les personnes qui ont réussi dans la vie », précise Mario Dubuc.
Une centaine de véhicules d'ici 2 ans
Mario Dubuc et son associé Mike Kakogiannakis se sont tournés vers les États-Unis après avoir échoué dans leur tentative pour dénicher des partenaires canadiens.
« On a essayé, mais il n'y a jamais eu un constructeur québécois ou canadien établi, donc ça ne s'est jamais fait. Il n'y a pas de comparatif. Les gens étaient un peu craintifs », reconnaît M. Kakogiannakis.
Les deux hommes d'affaires travaillent sur le projet depuis une dizaine d'années, mais pour Mario Dubuc le rêve remonte à beaucoup plus loin.
« J'ai acheté ma première voiture à 14 ans pour la démonter, pour savoir comment c'était fait et, à 16 ans, j'ai commencé à dessiner, mais pas juste l'aspect esthétique, l'aspect mécanique, le châssis, les suspensions », relate Mario Dubuc.
Si Dubuc Motors réussit sa compagne de financement, les deux entrepreneurs espèrent lancer la production à l'automne 2017. Ils visent la vente d'une centaine de véhicules la première année.
La conception du véhicule doit être 100 % québécoise, mais une partie des composantes viennent des États-Unis. « Tout ce qu'on est capable de faire au Québec, on le fait au Québec. Pour nous autres, c'est important de créer des emplois ici. Toutes les autres pièces qui ne sont pas produites ici viennent des États-Unis », précise M. Dubuc.
Il prévoit créer jusqu'à une centaine d'emplois.
Un parti audacieux?
Le journaliste spécialisé en automobile Benoît Charette, de L'Annuel de l'automobile, qualifie le projet de Dubuc Motors de « pari audacieux ».
« Il faut d'abord que le public participe. Et 25 millions de dollars, j'ai mes doutes, parce que ça coûte énormément d'argent. La technologie est chère, la production est chère, ce qu'on a besoin pour fabriquer des batteries, c'est assez cher aussi », dit-il.
Benoît Charette croit qu'il faudra davantage de temps pour parvenir à concrétiser ce projet.
http://m.radio-canada.ca/regions/qu...to-electrique-campagne-sociofinancement.shtml
Des révolutionnaires, des rêveurs ou des chomeurs dans 3 mois ?
L'entreprise s'est tournée vers le site américain StartEngine, qui lui donne trois mois pour amasser les fonds. Les investisseurs intéressés financeront la production en réservant des actions privées de Dubuc Motors.
C'est la première fois qu'une compagnie de véhicules électriques se lance dans une telle campagne. Les dirigeants de Dubuc Motors sont confiants. « Avec ce financement-là, c'est à pleine vitesse, dans 24 mois, on sort le véhicule de production et on est lancé », affirme le cofondateur de l'entreprise, Mario Dubuc.
Pour l'instant, la compagnie a réalisé deux prototypes, appelés Tomahawk, dont l'un avait été dévoilé au Salon de l'auto de Québec en 2014. Le coût du véhicule est évalué à 160 000 $.
« C'est un véhicule quatre roues motrices, on a deux moteurs, un en avant, un en arrière. On a des performances de 0-100 km/h en 3,2 secondes, on a une autonomie de 450 km », explique Mario Dubuc.
Dubuc Motors vise le marché américain haut de gamme et notamment les athlètes. Le véhicule a été adapté pour asseoir confortablement une personne mesurant jusqu'à 1,98 mètre.
« Le gros marché est aux États-Unis, l'argent est là. On parle d'un véhicule de marché de niche, on vise les personnes qui ont réussi dans la vie », précise Mario Dubuc.
Une centaine de véhicules d'ici 2 ans
Mario Dubuc et son associé Mike Kakogiannakis se sont tournés vers les États-Unis après avoir échoué dans leur tentative pour dénicher des partenaires canadiens.
« On a essayé, mais il n'y a jamais eu un constructeur québécois ou canadien établi, donc ça ne s'est jamais fait. Il n'y a pas de comparatif. Les gens étaient un peu craintifs », reconnaît M. Kakogiannakis.
Les deux hommes d'affaires travaillent sur le projet depuis une dizaine d'années, mais pour Mario Dubuc le rêve remonte à beaucoup plus loin.
« J'ai acheté ma première voiture à 14 ans pour la démonter, pour savoir comment c'était fait et, à 16 ans, j'ai commencé à dessiner, mais pas juste l'aspect esthétique, l'aspect mécanique, le châssis, les suspensions », relate Mario Dubuc.
Si Dubuc Motors réussit sa compagne de financement, les deux entrepreneurs espèrent lancer la production à l'automne 2017. Ils visent la vente d'une centaine de véhicules la première année.
La conception du véhicule doit être 100 % québécoise, mais une partie des composantes viennent des États-Unis. « Tout ce qu'on est capable de faire au Québec, on le fait au Québec. Pour nous autres, c'est important de créer des emplois ici. Toutes les autres pièces qui ne sont pas produites ici viennent des États-Unis », précise M. Dubuc.
Il prévoit créer jusqu'à une centaine d'emplois.
Un parti audacieux?
Le journaliste spécialisé en automobile Benoît Charette, de L'Annuel de l'automobile, qualifie le projet de Dubuc Motors de « pari audacieux ».
« Il faut d'abord que le public participe. Et 25 millions de dollars, j'ai mes doutes, parce que ça coûte énormément d'argent. La technologie est chère, la production est chère, ce qu'on a besoin pour fabriquer des batteries, c'est assez cher aussi », dit-il.
Benoît Charette croit qu'il faudra davantage de temps pour parvenir à concrétiser ce projet.
http://m.radio-canada.ca/regions/qu...to-electrique-campagne-sociofinancement.shtml
Des révolutionnaires, des rêveurs ou des chomeurs dans 3 mois ?