What are you reading right now?

Je lis rarement des romans, je préfère des livres sur la psycho ou politique.
Je viens d'aller me chercher Le Tricheur/Le Naufrageur de Jean-François Lisée. Lecture ultra biaisée mais tout de même nécessaire pour comprendre le contexte de l'époque.
 
Il y a une faute dans le titre! Bravo à l'éditeur!

Tu parles du trait d'union ? Je viens d'aller vérifier sur le livre en question et ça semble avoir été corrigé.

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En train de lire ce roman, qui était disparu depuis près de cinquante ans:

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À son sujet:

« Parler de la romancière Marie Chauvet c’est parler d’un seul livre, mais quel livre ! Son roman Amour, Colère et Folie est devenu avec le temps le grand roman des années noires de la dictature de Duvalier, communément appelé Papa Doc. L’histoire du livre est en elle-même une simple tragédie. Marie Chauvet vient de la bonne bourgeoisie de Port-au-Prince. Elle fait partie d’un groupe littéraire dans le vent, elle écrit, enfin elle mène une vie à la fois intellectuelle et mondaine sous une dictature déjà sanglante. Gallimard réunit en 1968 (l’année de toutes les subversions) trois de ses récits sous un titre général : Amour, Colère et Folie. Jusque-là tout va bien. Comme elle n’avait produit que quelques légers récits, personne dans son entourage ne semblait avoir pris la mesure du manuscrit qui s’est révélé être une déconstruction en règle de la dictature. Un texte crépitant d’intelligence, précis et violent. Le regard froid et objectif de Chauvet semblait n’épargner personne. On avait déjà vu cela dans le temps mais jamais de la part d’une femme. Enfin le grand roman qui expose les ficelles pourries de la dictature. La rumeur circule à Port-au-Prince que François Duvalier, après avoir lu le roman, est entré dans une folle fureur, ce qui mettrait l’auteur et sa famille en grand danger. Le mari de Chauvet rachète immédiatement de Gallimard tout le stock qu’il fait disparaître dans un ultime effort pour calmer le Moloch. […]
Voilà que quarante-six ans après qu’on l’a réduite au silence (l’horreur absolue pour un écrivain), la voix claire et pure de cette romancière lucide et indomptable refait surface. Une dernière chance pour entendre son chant. » Dany Laferrière
 
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