D’un côté, il y a les régimes individuels ou familiaux qu’on trouve dans les banques ou chez les courtiers, par exemple. Les parents cotisent à leur rythme, sans contrainte. Lorsque les enfants arrivent aux études, ils peuvent retirer l’argent accumulé ainsi que les subventions et les rendements.
D’un autre côté, il y a les régimes collectifs de bourses d’études, comme ceux offerts par Universitas (qui offre aussi des régimes individuels).
Les plans de bourse ressemblent davantage à des produits d’assurance. C’est un engagement rigide à long terme. Les parents doivent faire des cotisations régulières jusqu’à ce que leur enfant arrive à 17 ans. Mme Pereira, par exemple, avait choisi de verser 85 $ par mois, soit environ 1000 $ par année, pour un total de 16 500 $ sur 17 ans.
Or, les plans de bourse comportent des frais de souscription très élevés : 1700 $ dans le cas de Mme Pereira. À la fin du contrat, ces frais sont remboursés aux parents en même temps que leurs cotisations. Mais si les parents résilient le contrat avant l’échéance, ils perdent les frais de souscription ainsi que les revenus générés par leurs épargnes. Extrêmement désavantageux.
Mais le malheur des uns fait le bonheur des autres, car cet argent demeure dans le régime collectif. Il permettra de bonifier les bourses des enfants qui font des études.
C’est la nature même des plans de bourse. Ceux qui se rendent jusqu’au bout sont les grands gagnants. Ceux qui débarquent en cours de route paient le gros prix.