Dibbs
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Elles ouvrent la voie aux énergies propres, elles pulvérisent les stéréotypes de genre, elles réinventent le marché automobile en osant les garages coopératifs et les concessionnaires aux valeurs humaines... Portraits de femmes d'exception qui ne craignent ni le jugement ni les moteurs capricieux.
MARILYNE VEILLEUX, 30 ans
Elle ignorait comment changer un pneu ou mettre du liquide lave-glace dans sa voiture. Pourtant, en 2015, Marilyne Veilleux entreprend une volte-face spectaculaire en retournant sur les bancs d'école en mécanique générale.
« J'avais alors une maîtrise en sciences de l'information, explique la jeune femme. J'avais eu de bons emplois dans mon domaine, j'étais sur la voie de l'indépendance financière, mais c'était la panique aussitôt que je devais accomplir un truc manuel aussi simple que de poser une tablette. Je ne me sentais pas autonome. J'avais également plusieurs frustrations liées au monde de l'emploi, notamment concernant la conciliation travail-famille. J'ai eu l'idée d'une coopérative en mécanique automobile, un garage multidisciplinaire qui redonnerait confiance aux femmes. »
Dès son premier cours au DEP en mécanique générale, elle se présente au groupe en mettant cartes sur table : « Je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie, se souvient-elle. J'étais la seule fille. Je tremblais, j'avais le syndrome de l'imposteur. »
«Je leur ai raconté mon parcours universitaire, puis je leur ai dit que je ne savais rien faire en mécanique, même pas utiliser un outil aussi de base qu'un ratchet !»
Marilyne fait rapidement ses armes. En l'espace de quelques semaines, l'écart de connaissances qui la séparait des jeunes passionnés de mécanique disparaît : « J'ai senti le respect des autres gars, surtout à cause de mon parcours universitaire. Je ne me suis jamais fait dire de retourner à mes livres. »
http://auto.lapresse.ca/actualites/...eres-democratiser-la-mecanique-automobile.php
MARILYNE VEILLEUX, 30 ans
Elle ignorait comment changer un pneu ou mettre du liquide lave-glace dans sa voiture. Pourtant, en 2015, Marilyne Veilleux entreprend une volte-face spectaculaire en retournant sur les bancs d'école en mécanique générale.
« J'avais alors une maîtrise en sciences de l'information, explique la jeune femme. J'avais eu de bons emplois dans mon domaine, j'étais sur la voie de l'indépendance financière, mais c'était la panique aussitôt que je devais accomplir un truc manuel aussi simple que de poser une tablette. Je ne me sentais pas autonome. J'avais également plusieurs frustrations liées au monde de l'emploi, notamment concernant la conciliation travail-famille. J'ai eu l'idée d'une coopérative en mécanique automobile, un garage multidisciplinaire qui redonnerait confiance aux femmes. »
Dès son premier cours au DEP en mécanique générale, elle se présente au groupe en mettant cartes sur table : « Je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie, se souvient-elle. J'étais la seule fille. Je tremblais, j'avais le syndrome de l'imposteur. »
«Je leur ai raconté mon parcours universitaire, puis je leur ai dit que je ne savais rien faire en mécanique, même pas utiliser un outil aussi de base qu'un ratchet !»
Marilyne fait rapidement ses armes. En l'espace de quelques semaines, l'écart de connaissances qui la séparait des jeunes passionnés de mécanique disparaît : « J'ai senti le respect des autres gars, surtout à cause de mon parcours universitaire. Je ne me suis jamais fait dire de retourner à mes livres. »
http://auto.lapresse.ca/actualites/...eres-democratiser-la-mecanique-automobile.php