mustangup
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http://www.ouest-france.fr/societe/religions/tunisie-un-mois-de-prison-pour-avoir-mange-pendant-le-ramadan-5032509
Aucune loi n’interdit de manger ou de boire en public pendant le ramadan en Tunisie mais le débat sur cette question revient chaque année. La constitution tunisienne garantit « la liberté de croyance et de conscience » mais l’État est aussi décrit comme « gardien de la religion ». Les quatre hommes « ont choisi un jardin public pour manger et fumer, un acte provocateur durant le mois de ramadan […]. De ce fait, le tribunal cantonal de Bizerte les a condamnés à un mois de prison », a déclaré Chokri Lahmar, le porte-parole du Parquet.
Rares cafés ouverts
En Tunisie, la plupart des cafés et restaurants ferment la journée pendant le ramadan. Ceux qui restent ouverts le font discrètement, certains établissements tapissant leurs vitres de journaux pour éviter que leurs clients ne soient vus de l’extérieur. Un prédicateur très médiatique a suscité une polémique ces derniers jours en se rendant dans des cafés ouverts pendant la journée pour filmer les clients et jeter l’opprobre sur eux. Alors que la société civile dénonce les pratiques du prédicateur charlatan, Adel Almi, qui part à la chasse aux non-jeûneurs, leur fait la morale et les filme pour les dénoncer à travers les réseaux sociaux, voilà que police et justice lui emboîtent le pas.
Aucune loi n’interdit de manger ou de boire en public pendant le ramadan en Tunisie mais le débat sur cette question revient chaque année. La constitution tunisienne garantit « la liberté de croyance et de conscience » mais l’État est aussi décrit comme « gardien de la religion ». Les quatre hommes « ont choisi un jardin public pour manger et fumer, un acte provocateur durant le mois de ramadan […]. De ce fait, le tribunal cantonal de Bizerte les a condamnés à un mois de prison », a déclaré Chokri Lahmar, le porte-parole du Parquet.
Rares cafés ouverts
En Tunisie, la plupart des cafés et restaurants ferment la journée pendant le ramadan. Ceux qui restent ouverts le font discrètement, certains établissements tapissant leurs vitres de journaux pour éviter que leurs clients ne soient vus de l’extérieur. Un prédicateur très médiatique a suscité une polémique ces derniers jours en se rendant dans des cafés ouverts pendant la journée pour filmer les clients et jeter l’opprobre sur eux. Alors que la société civile dénonce les pratiques du prédicateur charlatan, Adel Almi, qui part à la chasse aux non-jeûneurs, leur fait la morale et les filme pour les dénoncer à travers les réseaux sociaux, voilà que police et justice lui emboîtent le pas.