Bye.

En une phrase: La bête sociale qu'est l'être humain n'est pas prete au niveau de technologie qui nous est disponible...

on evolue, on s'adapte, ou on creve? *byewhore*
 
' il défend l'idée selon laquelle le suicide est un fait social à part entière – il exerce sur les individus un pouvoir coercitif et extérieur – et, à ce titre, peut être analysé par la sociologie. Ce phénomène, dont on pourrait penser de prime abord qu'il est déterminé par des raisons relevant de l'intime, du psychologique[SUP]1[/SUP], est également éclairé par des causes sociales, des déterminants sociaux.''
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Suicide

La proposition de Kossak fait beaucoup de sens même si elle ne s'applique pas nécessairement au cas Taillefer .

J'ai connu un gars au cegep , années '70 , fils unique dont le père est pharmacien et la mère travaille , super à l'aise $.

Un gars très intelligent , très beau (suis pas fif) ....tout d'un coup une fin de semaine il se met à capoter , met le feu dans l'appartement ,
le lendemain il est conduit à St-Luc puis à St-Jean de Dieu ....ressort fortement médicamenté ...après 3 semaines il se pend dans la maison paternelle ...
Je ne suis pas prêt à blâmer les parents.

Il y a des étoiles qui brillent longtemps et d'autres qui implosent ...chaque cerveau est aussi complexe que l'univers , on le constate ici même.
 
Dans la catégorie "moi je suis meilleurs que les autres, ça arrivera pas chez nous", je vous invite à lire ce texte.

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Le cauchemar d’une famille



« Ma fille a vécu des choses terribles et je n’ai pas été capable de faire quoi que ce soit. »

À peine a-t-il commencé sa conférence que Réjean Couturier doit s’interrompre, la voix étranglée par l’émotion.

Son auditoire ne le sait pas encore, mais le conférencier est policier. D’où son sentiment d’impuissance décuplé lorsque sa fille a été happée dans l’univers des gangs de rue dès l’âge de 14 ans.

Le quinquagénaire a vite capté l’attention de la douzaine de jeunes venus l’écouter mardi soir dernier dans une maison de jeunes du Vieux-Longueuil.

Durant l’heure suivante, il leur décrira sans détour le cauchemar dans lequel sa famille entière a été plongée après que sa fille eut rencontré un « supposé bon gars » présenté par une amie dans un party au tout début de l’adolescence.

Le père de famille dévoilera sa profession seulement à la toute fin de son témoignage, alors que les jeunes sont encore saisis par la brutalité de son récit.

« Les jeunes perçoivent souvent les policiers comme des robots, des sans-cœur qui font juste de la répression. Moi, je veux leur montrer qu’on est humains, et pour cela, il faut qu’ils m’écoutent sans préjugé. »

— Le sergent Réjean Couturier, policier à Longueuil

C’est donc vêtu d’un polo sport et d’un jeans, sans son arme de service, qu’il a fait son entrée dans la pièce. À son arrivée, les jeunes habitués aux ateliers de type « partage de vécus » semblaient se demander ce que cet homme aux allures d’entraîneur de football amateur avait à leur raconter.

Un père en mission

Le sergent de patrouille au Service de police de l’agglomération de Longueuil veut faire comprendre à la société qu’aucun parent n’est à l’abri.

Lorsque sa vie bascule, la fille de M. Couturier fréquente un collège privé pour filles réputé de la région de Montréal. À 14 ans, elle tombe amoureuse d’un inconnu rencontré dans une fête à laquelle une de ses bonnes amies l’avait invitée. Cette dernière avait insisté pour lui présenter un « bon gars ».

Le « bon gars » était en fait un membre de gang à la recherche de jeunes filles à exploiter.

Dans les mois suivants, les notes de l’adolescente sont en chute libre. Elle défie ses parents – récemment séparés – et devient agressive envers eux. Elle s’habille de plus en plus « sexy ».

Un soir où elle est censée dormir chez une amie, son père a une intuition. Il téléphone à cette amie pour découvrir que sa fille lui a menti.

L’amie n’a aucune idée où elle se trouve. Le père saute alors dans sa voiture pour partir à sa recherche. Il la retrouvera dans une boîte de nuit pour les 14-18 ans très fréquentée par des membres de gang.

Des gars de gang lui avaient confié la tâche de vendre aux mineures, à la sortie du métro Longueuil, des bracelets qui donnaient accès auxdits partys. Autant d’occasions pour les gangs de recruter des jeunes filles à des fins d’exploitation sexuelle.

Qui va se méfier d’une adolescente qui vend des bracelets pour une fête ?

Des Menaces

Après cet épisode, le père de famille impose un couvre-feu à son adolescente pour les six prochains mois. Une sanction qui déplaît aux « nouveaux amis » de sa fille. Ils font alors comprendre à l’ado qu’ils sont prêts à rendre visite à sa famille si elle le désire.

« Ce n’était pas pour prendre un café, raconte le policier. Ils voulaient me faire comprendre que ma fille était sous leur emprise et que je n’avais aucun pouvoir sur elle. » Informé de la menace à peine voilée, le père de famille a précisé à sa fille qu’il n’hésiterait pas à contacter la police s’il recevait une visite indésirable.

Malgré tout, sa fille continue à fréquenter le gang. Un jour, elle téléphone à son père en panique. Elle vient de se faire voler son sac à main, qui contient une grande quantité de drogues. Les gars de gang ont l’habitude de faire transporter leur stock ou encore leur arme par une personne sans antécédents judiciaires – souvent leur « blonde ». Ainsi, en cas d’arrestation, ce ne sont pas eux qui sont inculpés.

En se faisant voler la cargaison, elle vient de contracter une dette auprès du gang. Elle doit les rembourser. Et vite.

« Ma fille a vécu beaucoup de violence et d’intimidation dans les gangs. Est-ce qu’elle a été forcée de se prostituer ? De vendre de la drogue ? Je lui ai posé la question plusieurs fois sans jamais obtenir de réponse. »

— Réjean Couturier

Durant plusieurs années, le père de famille se couche le soir en craignant de recevoir un appel au milieu de la nuit. Un coup de fil de sa fille en détresse, séquestrée quelque part. Ou, pire encore, un appel de la police lui annonçant une terrible nouvelle.

Un œil tuméfié

Une fois, sa fille se fait tabasser au point qu’elle a un œil tuméfié. L’adolescente refuse de dénoncer son agresseur. À son père, elle raconte « avoir déboulé un escalier ». Or, à la mère d’une amie qui lui demande si son père la bat, la jeune fille évite de répondre. Cette mère inquiète contacte alors les policiers.

Une enquête est ouverte pour déterminer si le sergent a levé la main sur sa fille. Même si l’adolescente finit par expliquer aux enquêteurs que son père est innocent, l’enquête dure des semaines. Elle refuse de dénoncer le vrai coupable. Le chef de police de Longueuil est avisé. Le sergent fait l’objet de rumeurs. Des collègues se mettent à le dévisager.

Malgré tout, le père n’a jamais coupé les ponts avec sa fille. « Si je ferme ma porte, elle va retourner là où elle pense être appréciée, dit M. Couturier. Les gars de gang sont tellement manipulateurs. Ils vous jouent dans la tête et finissent par vous écraser comme un vulgaire mégot de cigarette. »

Un meilleur policier

Le sergent Couturier estime que son drame personnel a fait de lui un meilleur policier. L’an dernier, ses collègues ont retrouvé une adolescente « gelée comme une balle » au métro Longueuil. La jeune fille était en fugue depuis un mois.

En apprenant cela, le sergent a fait venir le père de l’ado dans son bureau. « Ce que vous vivez, je l’ai vécu. Je ne vous juge pas. Personne n’est à l’abri », lui a dit le policier. Le père s’est mis à pleurer. « Faites quelque chose avant qu’elle s’enfonce trop profondément dans cet univers », a ajouté le policier avant de le serrer très fort dans ses bras.

Seule et vulnérable

Sa fille – qui préfère ne pas être nommée – est aujourd’hui dans la vingtaine. Depuis cinq ans, elle a « tourné la page ». Elle a suivi une cure de désintoxication à la suite de laquelle elle a passé plusieurs mois à l’extérieur du pays. Question de se faire oublier du milieu criminel.

La jeune femme est de retour sur les bancs d’école. Elle est d’accord avec le fait que son père donne des conférences, mais elle ne veut pas s’en mêler. « Je suis rendue ailleurs », a-t-elle souligné à La Presse.

Avec le recul, la jeune femme raconte qu’elle s’est tournée vers les gangs alors que ses parents vivaient une séparation difficile. L’adolescente se sentait rejetée, sans personne à qui parler de ses problèmes. « Les gars avaient l’air bien beaux, bien fins, mais c’était juste des apparences, décrit la jeune femme. Au moment où je me sentais seule au monde, ils ont profité de ma vulnérabilité en me faisant sentir qu’eux, ils étaient là pour moi. »
 
Selon la logique MR, c'est un mauvais père.

Je vais faire l'avocat du diable. Les parents se sont séparés et ont porté aucune attention à leur fille, comprenablement, ils sont entrain de se separer. C'est même dit dans le texte. Sa peut arriver à tout le monde, mais dire que c'est pas la faute des parents, c'est pas vrai. Ils ont leur part de tord la dedans. Quand tu as des enfants pis tu decide de te séparer faut tu pense aussi à eux, encore plus dans ses moments là.

Je dis pas que je suis meilleur qu'un autre, je dis juste qu'être parent c'est difficile et personne n'est parfait. Chaque chose tu fais, dit etc... peut les affecter à vie. Venir pleurer a Tivi et blamer le tout sur la societe, sa, sa me gosse.
 
Je suis d'accord avec vous que sa fait la lumière sur le fait que si tu as pas beaucoup d'argent, et que tu essaye de t'en sortir avec seulement le système publique, en effet, sa fait dur. Il y a un an j'était à l'urgence avec ma blonde (attendu 8 heures pour une morsure de chien, pour finallement se faire dire par le docteur qu'il y a rien faire car sa peut s'infecter et de juste mettre de l'alcool sur la morsure) puis il y a un jeune qui est rentrer en pluerant, disant qu'il veut se suicider et qu'il est pas bien. Ils l'ont renvoyé chez eux..... J'en croyais pas mes yeux.

Je suis aussi d'accord que si sa peut ouvrir les yeux a certains parents qui sont trop préoccupés avec leur carrieres et non pas leur famille, tant mieux. Déjà que la plus part du monde sont plus capables d'élèver leur enfants comme il faut.

Ce que j'aime pas c'est que j'ai l'impression qu'il essaye de se deculpabiliser en blamant tout autour à la place de se regarder un peu dans la mirroir et admettre qu'il n'as peut-être pas été aussi proche de son kid qu'il aurait du l'être. C'est pas à la societer de surveiller ton enfants 24/7 partout pour savoir s'il vas bien ou pas. C'est ta job de parent de faire sa.
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'Every family has a horror story': former MNA urges Outaouais health execs to step down

In an opinion letter sent to Radio-Canada Tuesday morning, l'Ecuyer said the merger was initially presented as a "magical solution" to improve health care for people in the Outaouais, but it has failed to live up to the hype.

"I think it's time they look seriously [at] how they manage that transformation. They didn't take into account the people's need. They didn't take into account what the worker needs," she said in an interview with Radio-Canada.

"And I think if we keep on going in that way it's going to get worse and worse. I don't know how worse it can get because right now I think … the breaking point is already there."

Damning coroner's report
http://www.cbc.ca/news/canada/ottawa/charlotte-l-ecuyer-outaouais-hospitals-criticism-1.4433895
 
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'Every family has a horror story': former MNA urges Outaouais health execs to step down

In an opinion letter sent to Radio-Canada Tuesday morning, l'Ecuyer said the merger was initially presented as a "magical solution" to improve health care for people in the Outaouais, but it has failed to live up to the hype.

"I think it's time they look seriously [at] how they manage that transformation. They didn't take into account the people's need. They didn't take into account what the worker needs," she said in an interview with Radio-Canada.

"And I think if we keep on going in that way it's going to get worse and worse. I don't know how worse it can get because right now I think … the breaking point is already there."

Damning coroner's report
http://www.cbc.ca/news/canada/ottawa/charlotte-l-ecuyer-outaouais-hospitals-criticism-1.4433895

Some old MR members are making re-surface :D Like too much 53 yrs old "babyboomer"


Dans la catégorie "moi je suis meilleurs que les autres, ça arrivera pas chez nous", je vous invite à lire ce texte.

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Ta écouter ca dans une mini série chose.




Je vais faire l'avocat du diable. Les parents se sont séparés et ont porté aucune attention à leur fille, comprenablement, ils sont entrain de se separer. C'est même dit dans le texte. Sa peut arriver à tout le monde, mais dire que c'est pas la faute des parents, c'est pas vrai. Ils ont leur part de tord la dedans. Quand tu as des enfants pis tu decide de te séparer faut tu pense aussi à eux, encore plus dans ses moments là.

Je dis pas que je suis meilleur qu'un autre, je dis juste qu'être parent c'est difficile et personne n'est parfait. Chaque chose tu fais, dit etc... peut les affecter à vie. Venir pleurer a Tivi et blamer le tout sur la societe, sa, sa me gosse.

Ton enfant va faire un copier coller de la vie qu'il vit mais a son intensité a mon avis. T'es cave, il va etre cave en cris ou pas. Insert ce que tu veux rendu la, mais c'est ma manière de voir les choses. Si chu drole en cris, bin lui il vaut etre meilleur que papa dison, donc il va essayer d'être plus drole. C'est une question d'équilibre.


Mais la on est rendu loin en calice.
 
Moi je crois que les enfants évite de faire des copier-collÉ de leurs parents.
Inévitablement,ils auront des manie pareil à leurs parent,mais il tente toujours d'être différent.
 
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