Heureusement qu'il s'agit de ton opinion car tu ignores complètement de quoi tu parles.
Comparons pour voir.
Toi, t'as aucune connaissance du domaine d'affaire policier. Tu as des connaissances qui sont policiers à la SQ et c'est tout. De mon côté, j'ai 10ans complété 10ans à l'emploi à la SQ dans les domaine des ressources matérielles, support des opérations policières et maintenance des applications informatiques. Je connais personnellement au moins 150 policiers à la SQ et je sais ce quelles compétences ils ont. Je trouve ça drôle que tu me compares à la population générale et que toi tu proclames au-dessus de la masse. Tu dois être une personne bien spéciale!
En Montérégie, les postes SQ considérés comme secteurs chauds sont: Valleyfield, Vaudreuil-Dorion, Sorel et St-Hycinthe. Les policiers à ces postes sont confrontés au quotidien à ce genre de situation et ils l'ont expérience du terrain que les constables spéciaux n'ont pas. Aussi, dans chacun de ces territoires, il y a présence d'un palais de Justice. Et dans chaque palais de Justice, il y a présence d'agents de liaison de la SQ. Ces agents de liaison de la SQ connaissent le profil de tous les prévenus passant dans les palais de Justice car ils alimentent le pénal dans les bases de données (ils relatent l'information entre le palais de Justice et les services de renseignements à l'interne). Je crois pas que Maniwaki fasse exception.
Ceci pour appuyer ce que j'ai mentionné dans mon précédent: un agent SQ aurait mieux géré la situation car il détient l'information sur le profil du prévenu et il a l'expérience du terrain puisque c'est après quelques années de terrain qu'un agent SQ peut devenir agent de liaison. Tandis que le constable spécial ne possède pas d'information sur le profil du prévenu et n'a pas la même expérience de terrain que le policier possède. Pour le constable spécial, il s'agit d'une situation extrême que la plupart des constables spéciaux ne feront jamais fasse tout au long de leur carrière.
Pourquoi viser le visage du prévenu? On ne tire pas accidentellement quelqu'un au visage. On tire quelqu'un au visage parce qu'on a l'intention de le faire.
Le constable spécial avait un seul travail à faire, c'était de contenir la situation jusqu'à l'arrivée des policiers de la SQ. Il a voulu gérer tout ça seul d'une main de fer et il a échappé la situation.
Plus que tu cherches à avoir le contrôle d'une situation que tu n'as pas le contrôle, moins que t'as le contrôle. C'est la logique même.