En 1944....
Veux tu je te fasse la liste des affaires sans génie qu'on faisait dans les années 40...
Cest connu que le québec a toujours été un pionner dans la consommation d'alcool. Hier on a assisté a la fin d'une prohibition de 95 ans qui n'a pas fonctionné. Congrats to drugs for winning the war on drug.
Regarde l'histoire de l'alcool, dit moi que ça ressemble pas a ce qu'on voit avec le cannabis actuellement.
D'ici une ou deux génération, le cannabis sera sur le même pieds d'égalité.
La Commission des liqueurs de Québec
C'est en 1898 que le gouvernement du Canada tient un référendum sur la prohibition de l'alcool. Le « oui » l'emporte dans toutes les provinces canadiennes, sauf au Québec, où plus de 80 % de la population ayant voté (44 %) dit « non » au projet fédéral. Au début des années 1920, le gouvernement du Canada adopte la Loi sur l’importation des boissons enivrantes3. Cette loi accordait à chacune des provinces le pouvoir exclusif d’importer, de transporter et de vendre des boissons alcooliques sur son territoire, et interdisait le transport de ces produits d’une province à une autre.
En 1918, le gouvernement du Québec adopte une loi sur la prohibition totale qui devait entrer en vigueur l'année suivante. En 1919, il tient un référendum sur l’exclusion de la bière, du vin et du cidre de la loi sur la prohibition4. Le oui l'emporte à 78,62 % des voix exprimées. Il n'en demeure pas moins que certaines villes, surtout dans des régions rurales, adoptent un règlement de prohibition de l'alcool qui sera appliqué tant qu'il n'aura pas été révoqué4.
En 1921, le gouvernement libéral de Louis-Alexandre Taschereau fait adopter la Loi sur les boissons alcooliques et crée la Commission des liqueurs de Québec.
Le rôle de la Commission des liqueurs consiste à gérer et à contrôler le commerce des vins et spiritueux, ainsi qu'à émettre des permis pour les propriétaires d'hôtels ou de restaurants désireux de servir de l'alcool dans leurs établissements. La fabrication et la distribution de la bière ne sont pas affectées par cette loi. Un permis reste tout de même nécessaire pour ceux qui prévoient en faire la vente5. »
La Police des liqueurs
La création de la Commission des liqueurs amène, toujours en 1921, la formation d’une police distincte, le « Service de surveillance de la Commission des liqueurs », rebaptisé « Police des liqueurs » en 19346,7, dont le mandat est de veiller à l’application des lois relatives au commerce des boissons alcooliques. En 1938, les policiers de la circulation ainsi que ceux des liqueurs sont intégrés à la police provinciale, qui devient alors la « Sûreté provinciale du Québec ». Quatre divisions majeures composent la Sûreté : la police judiciaire, la gendarmerie, la police de la route et la police des liqueurs. Au moment de sa dissolution en 1961, la police des liqueurs compte quelque 250 membres dont plusieurs sont « intégrés » à l'escouade des alcools de la Sûreté provinciale du Québec8.
À cette époque, dans les magasins de la Commission des liqueurs de Québec, les bouteilles ne sont pas visibles pour les clients qui doivent choisir à partir d'une liste de prix affichée au mur. Ils doivent commander à un employé derrière un comptoir grillagé et ne peuvent se procurer qu'une seule bouteille de spiritueux à la fois ; cette limite ne sera abolie qu'en 1941. Les vins ne sont toutefois pas rationnés. Toutes les bouteilles vendues sont enveloppées dans un papier opaque
en 2018 cest le jour et la nuit avec ce quon voit dans une SAQ, on appel ca l'acceptation social. On sen fou que ca scrape des vies. On aime ca se souler.