Recyclage des batteries à l’infini : La solution est québécoise

Spaceman Spiff

Well-known member
Alors que l’empreinte environnementale de la fabrication des voitures électriques suscite la controverse ici et ailleurs, une firme québécoise a développé LA solution pour recycler à l’infini les batteries au lithium-ion… ce qui promet d’éliminer les dernières objections à l’électrification des transports !

charles-gagne-benoit-couture-seneca_orig.jpg
Charles Gagné-Bourque, ingénieur en procédés chimiques, et Benoit Couture, président de Seneca et de Recyclage Lithion

Le nouveau procédé hydrométallurgique breveté par Recyclage Lithion permet de recycler 95% des composants et de les réincorporer dans la fabrication d’autres batteries. De l’économie circulaire, quoi !

Cet ambitieux projet est supporté par un consortium formé de
Seneca : idéateur du projet, concepteur du procédé et constructeur de l’usine-pilote;
Le Centre d'études des procédés chimiques du Québec du Collège de Maisonneuve (CEPROCQ) : le «lab» de Lithion. Les ingénieurs de Seneca y font leurs manipulations chimiques;
Le Centre d'excellence en électrification des transports et stockage d'énergie (CEETSE) : on y commercialise des technologies d’Hydro-Québec protégées par 800 brevets. Le CEETSE est responsable de la qualification des produits de Lithion et de la validation des résultats.
Appel à Recycler : le programme de recyclage de piles le plus important au Canada. Ils fourniront la matière première de l’usine pilote, les batteries à recycler.

Selon M. Benoit Couture, président de Seneca et de Recyclage Lithion, les procédés de recyclage des batteries lithium-ions visaient jusqu’à maintenant à résoudre un problème de gestion des déchets, pour réduire le volume et la dangerosité de cet encombrant rebut. Créer de la valeur semblait hors de portée.

C’était avant l’arrivée de Seneca dans le domaine...

«Nos objectifs initiaux étaient de valoriser les matériaux des batteries avec un impact minimal sur l’environnement, en plus d’être rentable… donc un procédé qui n’aurait pas besoin d’écofrais ni de subventions» affirme M. Couture.

Partis d’une page blanche, les experts de Seneca se sont donné le défi de résoudre la quadrature du cercle avec un cahier des charges sans compromis… et ils ont réussi !
Traite tous les types de batteries lithium-ion;
Traite de manière sécuritaire les piles chargées;
Ne génère aucun effluent liquide;
Requiers peu de réactifs, ce qui diminue l’impact environnemental;
Revalorise 95% des composants de la batterie de façon écologique et économiquement viable;

Selon Charles Gagné-Bourque, ingénieur en procédés chimiques, les matériaux purifiés et revalorisés ont une pureté de «grade batterie» parfaitement utilisable par les fabricants :
Carbonate de lithium
Cobalt
Graphite
Hydroxyde de nickel
Oxyde de manganèse

Les plastiques, fer, cuivre et aluminium sont séparés pour recyclage dans les filières traditionnelles.

Grâce à Recyclage Lithion, il sera maintenant possible de réaliser le rêve d’une batterie entièrement faite de matériaux recyclés !

En activité dès 2020
L’usine-pilote de Recyclage Lithion est un projet de 12 millions $. C’est un projet tellement prometteur que Technologies du développement durable Canada (TDDC) y a investi 3,8 millions $. L’usine-pilote sera installée dans la région de Montréal. La construction durera une année et l’usine sera en activité durant 2 ans, le temps de perfectionner et de valider l’opération industrielle et de qualifier les produits auprès des clients potentiels. Cette usine-pilote aura la capacité de traiter jusqu’à 200 tonnes de batteries par année, fournies par Appel à Recycler.
Usine de première génération
Une usine commerciale de première génération devrait ensuite voir le jour au Québec, avec une capacité de traiter près de 2000 tonnes par année, suivi d’un déploiement d’usines commerciales d’une capacité de 10,000 tonnes par année ! D’après M. Couture, de telles usines de recyclage devront idéalement être proches des marchés automobiles pour diminuer le transport et la manipulation des batteries. Il estime qu’il serait raisonnable d’envisager une dizaine d’usines en Europe et en Amérique du Nord. Il est indéniable que le procédé intéressera aussi les autres marchés, particulièrement le marché asiatique.

Recyclage Lithion devrait tirer des revenus conséquents des droits de propriété intellectuels associés à son procédé déjà breveté, ce qui rejaillira sur l’économie québécoise.

Recyclage Lithion prévoit construire la première usine de 10 000 tonnes par année au Québec, compte tenu des objectifs d’électrification du Gouvernement du Québec. Cette usine desservira le marché régional, qui pourrait s’étendre à l’Est du Canada et même plus.

L’Avis de l’AVÉQ
La perspective de boucler presque entièrement le cycle de vie des batteries des voitures électriques est une très bonne nouvelle qui va donner des ailes à l’électrification des transports. En effet, l’argument de la pression sur les ressources métalliques devient ainsi moins préoccupant. De même, ce bouclage de la vie des matériaux pourrait réduire la spéculation autour des métaux, ce qui pourrait faire baisser le prix des véhicules électriques et en accélérer le déploiement.

Il est particulièrement excitant que cette technologie soit développée au Québec, qui se positionne davantage comme une acteur majeur de l’électrification des transports. Nous espérons que les Gouvernements québécois et canadien assureront le déploiement de cette filière d’économie circulaire ici, au Québec avec une transition massive vers la voiture électrique.

Après le recyclage, peut-être pourrions-nous développer une filière de la fabrication de batteries 100% québécoises, voire même des batteries exemplaires à haut contenu recyclé. Ça aurait beaucoup de sens puisque les principaux impacts environnementaux de la fabrication des batteries proviennent de la source d’énergie électrique utilisée. Le Québec serait donc l’endroit idéal pour fabriquer des batteries avec l’empreinte écologique la plus basse qui soit.
http://www.aveq.ca/actualiteacutes/recyclage-des-batteries-a-linfini-la-solution-est-quebecoise
 
on va voir ce que ca va donner après leur 2ans pilote, j'imagine que ca sera pas rentable, mais quand même un pas dans la bonne direction pour ameliorer le procédé et qu'un jour ca le devienne!
 
T'es arguments contre la voitures électriques pour les 5 prochaines années...

Niaisage à part, c'est presque trop beau pour être vrai.

lol

En faite voici ce qu'on lit dans l'article

Revalorise 95% des composants de la batterie de façon écologique et économiquement viable;

Selon Charles Gagné-Bourque, ingénieur en procédés chimiques, les matériaux purifiés et revalorisés ont une pureté de «grade batterie» parfaitement utilisable par les fabricants :
Carbonate de lithium
Cobalt
Graphite
Hydroxyde de nickel
Oxyde de manganèse

Les plastiques, fer, cuivre et aluminium sont séparés pour recyclage dans les filières traditionnelles.

Lithium not found dans la partie ''réutilisable''



J'ai faite une recherche pour connaitre le % de lithium dans une pile, c'est pas trouvable comme info...


Parcontre:

Référence trouvé pour un autre thread sur les batteries

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1096993/defi-recyclage-batterie-voiture-electrique


Celles des voitures doivent d’abord être démontées, pour séparer les différents éléments qui la constituent. Le boîtier de métal, les pièces de plastique et les circuits électroniques sont réacheminés vers des recycleurs spécialisés. Les cellules, qui forment l’unité de base d’une batterie, sont traitées sur place. Une batterie typique en contient des centaines.

Les pochettes sont broyées, puis, grâce à une série de bassins de décantation et de filtres, on récupère deux mélanges de métaux différents : le premier contient des flocons de cuivre et d’aluminium, qui constituaient les électrodes de la batterie, le deuxième est une pâte noire, composée des matériaux actifs qui recouvraient les électrodes, comme le nickel et le cobalt.

Ensemble, ces produits représentent environ 75 % du poids des cellules de la batterie. Le reste, comme les pellicules de plastique ou le solvant qui contient les sels de lithium, n’est pas recyclé pour l’instant.

Donc ma grand question au final:

Est-ce que le fameux 5% restant ne serait pas le PEUT-ETRE 5% de lithium contenue dans une batterie?

Lire qu'au final on recycle presque toute sauf le fameux lithium...



En tk l'article ne parle pas de recycler directement le lithium non?
 
Ensemble, ces produits représentent environ 75 % du poids des cellules de la batterie. Le reste, comme les pellicules de plastique ou le solvant qui contient les sels de lithium, n’est pas recyclé pour l’instant.
Donc le vieil article dit que les méthodes actuelles ne permettent pas de recycler les sels de lithium.

Selon Charles Gagné-Bourque, ingénieur en procédés chimiques, les matériaux purifiés et revalorisés ont une pureté de «grade batterie» parfaitement utilisable par les fabricants :
Carbonate de lithium
Cobalt
Graphite
Hydroxyde de nickel
Oxyde de manganèse
L'article sur le nouveau procédé mentionne en premier le carbonate de lithium. Guess what? Un carbonate c'est un sel.
 
Last edited:
Le hic avec tout ca, c'est que les batteries au lithium ion c'est deja de la "vieille" tech.

Il y a 4-5 nouveaux types de batteries next gen qui vont commencer a faire leur apparition sur le marche d'ici la prochaine decennie. Des batteries qui vont se charger plus rapidement - la vraie derniere objection aux voitures electriques car tout le monde veut une auto electrique qui va faire 400km sur un "plein" et qu'on peut recharger en 5 minutes comme quand on met de l'essence...

Et non, 20 minutes c'est deja trop long. Meme 5... ouf! parlez en aux gens presses au Petro Canadia le matin a l'heure de pointe.

Que ce soit les super condensateurs au graphène, nanotubes de carbone ou meme les aerogel, la nouvelle techno de batteries s'en vient.

Le recyclage des batteries lithium ion est une belle idee mais j'ai bien peur que ca finisse "trop peu trop tard" comme quand la nouvelle techno etait le NiMe qui a remplace brievement le NiCad.
 
La STM teste justement ce genre de bus en ce moment.

Justement je comprends pas pk personne a légiferer sur une plug universel la dessus.

Juste dans les bus de MTL y'a 3 types de plugs de recharge... Messemble que tu fais un standard pour tout le monde.
 
Justement je comprends pas pk personne a légiferer sur une plug universel la dessus.

Juste dans les bus de MTL y'a 3 types de plugs de recharge... Messemble que tu fais un standard pour tout le monde.

Parce que les compagnies espères encore faire comme Tesla à réussi à faire avec ses Supercharger, bientôt presque une décénie avant tout le monde. Il y a énormément de cash facile à vendre du temps de recharge/des bornes.

Et il y a aussi le fait que chaque type de batterie demande un Voltage/ampèrage différents à la recharge pour X pis Y raisons, c'est un peu comme chialer sur le pourquoi que les transformateurs externes pour cossins électriques sont pas universels...
 
Les transfos externes sont faciles a faire fonctionner avec un regulateur INTERNE au bidule. T'as plein de stock qui va marcher avec 85~250AV par exemple tout comme t'as plein de stock qui va marcher avec 5~24DCV.

La ou ca fait mal c'est quand t'as des compagnies de marde qui se disent eco-friendly (comme Apple ahem ahem...) qui changent leur plug a tous les 5-6 ans pour vendre une nouvelle generation de plug, adapteurs, bidules...
 
Justement je comprends pas pk personne a légiferer sur une plug universel la dessus.

Juste dans les bus de MTL y'a 3 types de plugs de recharge... Messemble que tu fais un standard pour tout le monde.

c'est un peut comme tout les sorte de rack a palette. Y'en existe plus d'une dizaine de sorte. Le but des compagnie étais que le client avait pu le choix de revenir le voir après.
Heureusement au Québec le tout c'est pas mal placer et presque tout le monde vende du compatible redi-rack. Avant c'étais un Pita
 
Parce que les compagnies espères encore faire comme Tesla à réussi à faire avec ses Supercharger, bientôt presque une décénie avant tout le monde. Il y a énormément de cash facile à vendre du temps de recharge/des bornes.

Et il y a aussi le fait que chaque type de batterie demande un Voltage/ampèrage différents à la recharge pour X pis Y raisons, c'est un peu comme chialer sur le pourquoi que les transformateurs externes pour cossins électriques sont pas universels...

La différence est qu'on parle de cochonnerie a 4-5$...

Est ce que Ford a des trous pour l'essence carré pour faire affaire avec Shell qui a des gun carré ou encore Toyota avec des trou étoiles pour que tu gaz chez Irving avec des gun etoile...



1.0x0.jpg
 
Back
Top