Si tu considère que du ''vacuum'' est une fluide, il a une viscosité nulle donc pas d'effet quantifiable sur ce qui l'entoure..
Les superfluides ont une viscosité quasi nulle.
Le vaccum étant un fluide est une analogie qui permet de comprendre certaines mécaniques du vide interstellaire, mais pas toutes. Si tu as un vacuum parfait dans un contenant et que tu trouve une manière de transférer ce vaccum dans un autre contenant du même volume, mais de forme différente, le vaccum va quand même occuper 100% de l'espace du nouveau contenant, peu importe sa forme. C'est une propriété des fluides qui s'applique au vacuum parfait.
Par contre, t'es limité dans ton application si tu mesure la distortion ou l'atténuation de la lumière ou de n'importe quel rayonnement pendant qu'elle traverse le vide interstellaire. On sait que les fluides atténuent les rayonnements sur X distance, alors que dans le vide interstellaire ce n'est pas le cas et la force demeure la même sur toutes les distances mesurables qu'on connaît, donc ce n'est pas un fluide "normal" (superfluids) ou pas un fluide pentoute puisqu'il n'a aucun impact sur les rayons qui le traverse, ou on a pas encore de façon de le mesurer.
D'une façon ou d'une autre ça reste une analogie puisque seulement une partie des propriétés fluidiques qu'on connait s'appliquent au vide interstellaire, sauf si on parle d'un superfluide absolument parfait avec 0.00000∞ de viscosité, si ça existe.
EDIT :
https://www.scientificamerican.com/article/superfluid-spacetime-relativity-quantum-physics/
"One real-world example is the
Crab Nebula, a supernova remnant about 6,500 light-years from Earth that emits high-energy x-ray and gamma-ray light. By the time this light reaches our telescopes, its energy should have dissipated somewhat if spacetime has liquid properties. Observations of the Crab Nebula, however, show no sign of such an effect. “We show the spectrum would be severely affected by this energy loss, even if it’s a very tiny effect, because it travels for so long,” Liberati says. The lack of a dissipation signal allowed the researchers to put strong constraints on the liquid effects that could be present in spacetime, showing they must be extremely small if they are present at all. “This is not telling you that this idea is completely ruled out,” Liberati says. The findings do, however, narrow the possibilities for liquidlike spacetime to only liquids with very low viscosities that cause almost no dampening—superfluids.
Even supporters of the fluid spacetime idea say the concept is not very popular, and perhaps unlikely. But might it be true? “I have absolutely no idea,” says Renaud Parentani, a physicist at the University of Paris–Sud who originally suggested the idea of considering dissipation effects. “My frank opinion is that nobody has any idea. All we can do is model the various possibilities.”"