-Mike-
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Vas y fort mon Luc!
https://www.msn.com/fr-ca/actualite...q6iETlhhgAKXeRw2pu5fVCAfLNoOUChm3kr-8q9BLYvqQ
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L’aide médicale à mourir pourrait-elle s’étendre à ceux qui désirent ne pas devenir un «fardeau environnemental» pour la société? C’est la question que se pose l’ex-politicien Luc Ferrandez, lundi matin, suggérant carrément le suicide comme mesure pour l’environnement.
«Pourrions nous, pour des raisons environnementales, sociales et économiques, décider que nous voulons recevoir l’aide à mourir pour ne pas constituer un fardeau pour notre famille et la société en général?», écrit l’ex-maire du Plateau-Mont-Royal dans une publication Facebook, lundi.
M. Ferrandez souhaite uniquement «approfondir la discussion sur l’aide la mourir».
«Est-ce immoral de poser cette question?», s’interroge-t-il sur son compte personnel.
L’ancien élu cite la possibilité que le «fardeau» devienne une condition d’admissibilité pour la Loi sur l’aide médicale à mourir. Celle-ci se limite actuellement aux critères de souffrance et de mort prévisible du patient.
«Pour l’instant, la loi ne considère pas cette possibilité ou même une discussion visant à la prendre en compte», ajoute-t-il.
Plusieurs experts ont demandé la semaine dernière d’élargir le cadre législatif de cette mesure mise en place en 2016. Le gouvernement provincial ne se dit toutefois pas prêt à la repenser dans l’immédiat.
Droit collectif ou personnel?
La publication de Luc Ferrandez sur le suicide pro-environnement en a fait réagir plus d’un. Une utilisatrice avance entre autres que c’est «là que se situent les possibilités de dérapage».
«Pressions familiales, décisions politiques du genre. [Si] vous avez dépassé ce que le gouvernement peut dépenser pour vous, vous êtes invité à [mourir]. Ça me donne le froid dans le dos», soutient-elle dans la section des commentaires.
Un autre usager du réseau social demande de «faire attention à ne pas donner de munitions à ceux qui disent que la justification derrière cette loi est avant tout économique», écrit-il.
M. Ferrandez répond que ce droit se doit de demeurer dans le principe d’autodétermination. «Cela a donné lieu à des dérives épouvantables lorsque c’est un tiers qui décide qui est un fardeau. C’est la raison pour laquelle j’ai posé la question dans le cadre du droit à l’autodétermination», propose-t-il.
L’article Luc Ferrandez suggère le suicide pour l’environnement est apparu en premier sur Journal Métro.