Broody
Well-known member
Probablement que 90% et plus des musulmans vivant au Québec sont modérés ou même carrément non pratiquants. Par définition, ceux qui ont fait cette demande au restaurateur font donc partie de la frange des plus radicaux. Le problème avec l'Islam c'est que c'est un système politique et social complet et qui, à terme, en vient à tout régenter non seulement d'un point de vue religieux, mais aussi d'un point de vue civil, criminel, judiciaire, politique, etc. Tu ne dois pas prendre les demandes de ces radicaux à la légère parce qu'il y aura toujours un agenda caché et s'ils pouvaient militer pour faire fermer les SAQ ou empêcher les gens de boire en public, ils le feraient sans aucune hésitation.
Tu dis que leur démarche n'était pas d'empêcher des gens de boire, mais d'avoir un souper selon leurs croyances. Tu devrais plutôt dire que leur démarche était d'avoir un souper selon leurs croyances et que cela empêche ou non des gens de boire n'était pas leur problème.
Dans une société progressiste moderne, les valeurs et pratiques religieuses devraient, à défaut de disparaître dans l'immédiat (c'est un cancer qui ronge l'humanité depuis des millénaires), se limiter aux lieux de culte (qui ne devraient plus être subventionnés par l'État par ailleurs), à notre lieu d'habitation ou en privé à l'abri des regards.
Le problème avec la nouvelle gauche (hypocrite) est qu'elle défend maintenant les radicaux religieux (musulmans surtout et qui ironiquement sont généralement opposés aux valeurs de la gauche traditionnelle) dans la mesure évidemment où ceux-ci ne sont pas des catholiques et tout ceci sous le couvert du multiculturalisme d'ouverture.
Je suis d'accord que la gauche a dérivé. Je me considère de gauche, mais gauche 1968, pas la gauche d'aujourd'hui. Et que ce soit la gauche ou au centre, personne n'ose s'attaquer au noeud du problème, soit les garanties dans les Chartes (ou du moins leur interprétation très large) et les crédits d'impôts aux lieux de cultes et écoles confessionnelles. Mais entre temps, le commerçant avait l'doua pareil de mal gérer ses affaires et de perdre de la clientèle.