What happened at the U of O?

lord_galathon

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https://www.lapresse.ca/actualites/.../alors-qui-a-le-droit-de-prononcer-le-mot.php

Philippe Néméh-Nombré, candidat au doctorat en sociologie à l’Université de Montréal et membre de la Ligue des droits et libertés, estime que la liberté d’enseignement, comme la liberté d’expression, peut avoir le dos large. « C’est brandi comme une manière de ne pas se poser de questions, de ne pas se demander si ce qu’on fait, c’est correct ou non, croit-il. C’est une feinte à la discussion plutôt que le début d’une conversation. »

Il dénonce toutefois la gestion « punitive » de l’Université d’Ottawa, qui a « jeté de l’huile sur le feu », selon lui, tout comme il réprouve la façon dont certaines personnes ont attaqué la professeure Verushka Lieutenant-Duval sur les réseaux sociaux.

Quoi qu’il en soit, le mot prononcé en salle de classe par la professeure « n’est pas n’importe quel mot », soulève-t-il. « On ne peut pas prétendre, parce qu’on l’utilise dans un contexte X, qu’il n’aura pas d’effet sur les gens qui vont l’entendre. »

Cette répercussion du mot est aussi soulignée par Will Prosper, militant de l’organisme Hoodstock et réalisateur, qui croit que « certaines personnes blanches ne font pas l’exercice de se demander ce que la personne noire subit quand elle entend ce mot-là ».

Des professeurs divisés
Mardi, le caucus des professeur.e.s et bibliothécaires noir.e.s, autochtones et racisé.e.s de l’Université d’Ottawa a lancé une pétition afin de condamner « sans équivoque l’utilisation du mot ‟n" et la conversation autour de la liberté académique qui est utilisée pour justifier cette insulte raciste ». « Les étudiant.e.s noir.e.s méritent de fréquenter l’université sans avoir à entendre des termes désobligeants à propos de leurs communautés ou sans que l’utilisation de termes qui les déshumanisent ne soit proposée pour un débat en salle de classe. Se référer à des œuvres qui utilisent une insulte raciste n’en fait pas moins une insulte », écrit le caucus.

Ça a l'air qu'on a passé près d'avoir un autre prof qui se fait lyncher a cause d'un mot? WTF?

Je comprends qu'on devrait pas utiliser le N word mais cibole, dans un contexte historique on peut quand même pas l'effacer. Il existe et a servi, que ce soit de façon dérogatoire ou non, pendant longtemps. Il fait partie de plusieurs ouvrages littéraires assez importants.

Erase culture?

Entoucas il faut avoir les reins fragiles pour s'offusquer trigger a ce point pour un mot. Si la communauté Italienne était aussi délicate on demanderait qu'a peu près toutes les annonces de pizza instantanées (nauséabondes...) congelées soient retirées de la TV...

Les films et emissions de mafiosi. Personnellement je trouve ça insultant les emission et films de mafia Italienne. Sais tu quoi? Je les écoute pas et c'est tout. J'ai vu aucun des Parrains, le dernier film de mafia que j'ai vu c'est Donnie Brasco lol...

WTF guys... chillax.
 
Allo! Avec toute la marde BLM qui sort depuis quelques mois, il faut être imbécile sans bon sens pour aller utiliser ce mot-là dans le contexte actuel.
 
L'ironie de l'affaire, c'est que les professeurs de l'U of O qui ont soutenu la chargée de cours étaient en majorité des francophones et ils ont été traités de "fucking frogs".
 
Allo! Avec toute la marde BLM qui sort depuis quelques mois, il faut être imbécile sans bon sens pour aller utiliser ce mot-là dans le contexte actuel.

Pas d'accord. On parle d'un context academique...pas d'une discussion dans un bar.

Tant qu'a moi, tant et aussi longtemps que les noirs vont utiliser le mot *****, alors tout le monde peut l'utiliser. Ya pas d'affaire de "c'est raciste pour une personne de le dire et pas pour une autre". Soit c'est raciste ou ca l'est pas, point final.
J'ai bien rit dans l'entrevue quand une noire a dit c'est pas correct de dire ce mot la, mais je suis sure que ses freres le disent a journee longue, mais ya pas de trouble la....

Edit: wow...je vois que mon mot est censuré ici....thanks China!
 
Tant qu'a moi, tant et aussi longtemps que les noirs vont utiliser le mot *****, alors tout le monde peut l'utiliser. Ya pas d'affaire de "c'est raciste pour une personne de le dire et pas pour une autre". Soit c'est raciste ou ca l'est pas, point final.
J'ai bien rit dans l'entrevue quand une noire a dit c'est pas correct de dire ce mot la, mais je suis sure que ses freres le disent a journee longue, mais ya pas de trouble la....

Je comprendrai jamais pourquoi des blancs se sentent offusqués de ne pas pouvoir l'utiliser. Que des jeunes haitiens se traitent de même, ça me donne pas une envie incroyable de le dire aussi.
 
Je comprendrai jamais pourquoi des blancs se sentent offusqués de ne pas pouvoir l'utiliser. Que des jeunes haitiens se traitent de même, ça me donne pas une envie incroyable de le dire aussi.

Je me sent pas offusquée de pas pouvoir le dire. Je dit simplement que vient pas brailler que c'est un mot raciste alors que tu l'utilise a journee longue toi meme (je parle des noirs). Si tu veux passer le message que c'est raciste, arrete de l'utiliser.
 
Ben... on s'entend qu'en partant c'est pas un mot que j'utiliserais la journée longue et a toutes les sauces. Je suis certain que 99% d'entre nous c'est pareil, blanc, noir, jaune, vert ou mauve on a aucune raison de sortir le N word.

Dans un contexte académique j'ai zero problèmes avec. Pourquoi 'The N Word' c'est correct? On sait tous ce que ça veut dire alors en quoi est que c'est correct de dire "The N Word" mais pas le mot complet?

Je catch pas non plus la mongole qui joue a la victime et qui a donne l'adresse de la prof. En plus d'etre de l'incitation a la haine c'est carrement une menace. Je m'imagine mal la pauvre prof qui doit dormir avec un couteau sous son oreiller...

Mettons j'hairais ben ca etre enseignant en ce moment.
 
L'ironie de l'affaire, c'est que les professeurs de l'U of O qui ont soutenu la chargée de cours étaient en majorité des francophones et ils ont été traités de "fucking frogs".

Pour les Anglais, c'est pas raciste de traite les francophones comme une seconde classe... parce qu'ils sont "blancs" aussi.

Y avait-il pas eu une lectrice de nouvelle qui a été congédiée dernièrement à la CBC pour avoir cité le titre du livre de Vallières "Nègres Blancs d'Amérique"?
 
Et pendant ce temps, tous les peuples hispaniques utilisent quotidiennement le mot negro...

Guess what, Persianrider m'a donné une infraction à cause de cela: "Si tu sais parler espagnol, c'est ok de dire negro."

Il y a eu une pétition contre Crayola parce qu'ils emploient le mot "negro" pour décrire la couleur noire en espagnol.
 
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Agatha Christie doit se retourner dans sa tombe...

Le monde sont soft...

Elle était pourtant encore bien en vie:

The title

Cover of first US 1940 edition with current title for all English-language versions.
In the UK it appeared under the title Ten Little ******s, in book and newspaper serialized formats. In the United States it was published under the title And Then There Were None, in both book and serial formats. Both of the original US publications changed the title from that originally used in the UK, due to the offensiveness of the word in American culture, where it was more widely perceived as a racially loaded ethnic slur or insult compared to the contemporaneous culture in the United Kingdom. The serialized version appeared in the Saturday Evening Post in seven parts from 20 May (Volume 211, Number 47) to 1 July 1939 (Volume 212, Number 1) with illustrations by Henry Raleigh, and the book was published in January 1940 by Dodd, Mead and Company for $2.[4][5][6]

In the original UK novel, and in succeeding publications until 1985, all references to "Indians" or "Soldiers" were originally "******", including the island's name, the pivotal rhyme found by the visitors, and the ten figurines.[5] (In Chapter 7, Vera Claythorne becomes semi-hysterical at the mention by Miss Brent of "our black brothers", which is understandable only in the context of the original name.) UK editions continued to use the original title until the current definitive title appeared with a reprint of the 1963 Fontana Paperback in 1985.[21]

The word "******" was already racially offensive in the United States by the start of the 20th century, and therefore the book's first US edition and first serialization changed the title to And Then There Were None and removed all references to the word from the book, as did the 1945 motion picture (except that the first US edition retained '****** in the woodpile' in chapter 2 part VIII). Sensitivity to the original title of the novel was remarked by Sadie Stein in 2016, commenting on a BBC mini series with the title And Then There Were None, where she noted that "[E]ven in 1939, this title was considered too offensive for American publication."[22] In general, "Christie’s work is not known for its racial sensitivity, and by modern standards her oeuvre is rife with casual Orientalism."[22] The original title was based on a rhyme from minstrel shows and children's games. Stein quotes Alison Light as to the power of the original name of the island in the novel, ****** Island, "to conjure up a thrilling ‘otherness’, a place where revelations about the ‘dark side’ of the English would be appropriate".[23] Light goes on to say that "Christie's location [the island] is both more domesticated and privatised, taking for granted the construction of racial fears woven into psychic life as early as the nursery."[23] Speaking of the "widely known" 1945 film, Stein added that "we’re merely faced with fantastic amounts of violence, and a rhyme so macabre and distressing one doesn’t hear it now outside of the Agatha Christie context."[22] She felt that the original title of the novel in the UK, seen now, "that original title, it jars, viscerally."[22]
 
Pour les Anglais, c'est pas raciste de traite les francophones comme une seconde classe... parce qu'ils sont "blancs" aussi.

C'est une discrimination non basée sur la race lol.

Un noir qui parle créole et un noir qui parle le wolof sont pas deux races différentes, right?
 
Pourquoi ici on ne peu pas dire le mot F-a*gg=ot
telement utile ce mot dans le bon context.

avoir peur des mots c est un probleme.
 
Elle était pourtant encore bien en vie:

The title

Cover of first US 1940 edition with current title for all English-language versions.
In the UK it appeared under the title Ten Little ******s, in book and newspaper serialized formats. In the United States it was published under the title And Then There Were None, in both book and serial formats. Both of the original US publications changed the title from that originally used in the UK, due to the offensiveness of the word in American culture, where it was more widely perceived as a racially loaded ethnic slur or insult compared to the contemporaneous culture in the United Kingdom. The serialized version appeared in the Saturday Evening Post in seven parts from 20 May (Volume 211, Number 47) to 1 July 1939 (Volume 212, Number 1) with illustrations by Henry Raleigh, and the book was published in January 1940 by Dodd, Mead and Company for $2.[4][5][6]

In the original UK novel, and in succeeding publications until 1985, all references to "Indians" or "Soldiers" were originally "******", including the island's name, the pivotal rhyme found by the visitors, and the ten figurines.[5] (In Chapter 7, Vera Claythorne becomes semi-hysterical at the mention by Miss Brent of "our black brothers", which is understandable only in the context of the original name.) UK editions continued to use the original title until the current definitive title appeared with a reprint of the 1963 Fontana Paperback in 1985.[21]

The word "******" was already racially offensive in the United States by the start of the 20th century, and therefore the book's first US edition and first serialization changed the title to And Then There Were None and removed all references to the word from the book, as did the 1945 motion picture (except that the first US edition retained '****** in the woodpile' in chapter 2 part VIII). Sensitivity to the original title of the novel was remarked by Sadie Stein in 2016, commenting on a BBC mini series with the title And Then There Were None, where she noted that "[E]ven in 1939, this title was considered too offensive for American publication."[22] In general, "Christie’s work is not known for its racial sensitivity, and by modern standards her oeuvre is rife with casual Orientalism."[22] The original title was based on a rhyme from minstrel shows and children's games. Stein quotes Alison Light as to the power of the original name of the island in the novel, ****** Island, "to conjure up a thrilling ‘otherness’, a place where revelations about the ‘dark side’ of the English would be appropriate".[23] Light goes on to say that "Christie's location [the island] is both more domesticated and privatised, taking for granted the construction of racial fears woven into psychic life as early as the nursery."[23] Speaking of the "widely known" 1945 film, Stein added that "we’re merely faced with fantastic amounts of violence, and a rhyme so macabre and distressing one doesn’t hear it now outside of the Agatha Christie context."[22] She felt that the original title of the novel in the UK, seen now, "that original title, it jars, viscerally."[22]

C'est un fait historique que ça a choqué, mais même à ça, reste que le monde sont triggered pas mal trop facilement pour quelque chose qui justement désuet comme utilisation du terme et qui reste historique, faisant partie du passé (peu glorieux mais bel et bien passé).
 
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