Selon ta logique, ça devrait être un gouvernement autochtone qui gouverne l'Amérique du Nord. Ou du moins, le Canada et le Québec. Les Américains ont peut-être suffisament massacrer leur premières nations pour que le génocide fasse état de rédition. Mais au Canada, personne n'a jamais signé de traité où les autochtone auraient renoncer à leur droit sur le territoire. Jamais !
Mais pour en revenir au blanc en poste, faut voir c'est quoi le canal de discussion que le gouvernement entend avoir avec les racisés. Pour le gouvernement, soit la discussion va du bas vers le haut, c-a-d des lobbys vers le gouv, ou du haut vers le bas, du gouv vers les groupe de pression. Pour les femmes, on s'entend que les groupe de femme parle à la ministre à la condition féminine, et cette dernière donne le point de vue des femmes au conseil des ministres. Ça c'est un exemple de discussion du bas vers le haut. L'interlocuteur doit être crédible face au lobby.
Si on pense au ministre des affaires autochtone, le gouvernement ne veut rien entendre d'eux. C'est plutôt une job d'aller expliquer aux autochtones la position du gouvernement, et de leur claquer la porte au nez dès que c'est dit. Tu met n'importe quelle pantin à ce poste là, et c'est fini. Dans ce sens là, pas besoin d'avoir un vétéran de guerre au ministère des ancien combattant. Comme on a pas besoin d'avoir un noir au ministère du wacisse.