Portée par le mouvement #papaUQAM, l’étudiante Hélène Boudreau se dit soulagée par l’abandon de la poursuite de 125 000 $ intentée contre elle par l’UQAM après qu’elle ait publié des photos d’elle partiellement dénudée avec son diplôme.
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«Le mouvement, ça m’a énormément aidée. C’est beaucoup de support, a mentionné Hélène Boudreau. C’est grâce à cette vague de soutien que j’ai pu me tenir debout», dit-elle en faisant référence à tous ceux qui lui ont manifesté leur soutien sur les réseaux sociaux.
En vertu de l’entente survenue mercredi, Mme Boudreau devra s’abstenir indéfiniment de publier des photos intimes comportant le logo de l’UQAM. L’Université a pour sa part renoncé au montant de 125 000 $ qu’elle lui réclamait pour atteinte à la réputation.
Malgré l’entente, l’étudiante se dit encore «choquée» par la décision de l’Université de lancer des procédures judiciaires contre elle.
«Ç’a été beaucoup d’attention médiatique», a-t-elle confié.
Une poursuite qui a indigné
L’annonce de la poursuite contre l’étudiante a indigné plusieurs personnes.
Vendredi, des gens ont commencé à publier sur les réseaux sociaux des photos d’eux, souvent dans des poses sexy et arborant le logo de l’UQAM, accompagnées du mot-clic #papaUQAM. Le but était d’exprimer leur solidarité envers l’étudiante en arts visuels.
L’une des instigatrices de ce mouvement, Stéphanie Roussel, a notamment reproché à l’université de faire preuve de «putophobie».