Voiture du mois: Lexus IS300 Turbo

La voiture du mois de février, vous la reconnaissez peut-être, c’est celle que nous avons mis dans la couronne de Noël durant le Temps des Fêtes. On sait très bien que cette superbe propulsion Lexus ne roule pas cet hiver, mais je crois que la principale raison pour laquelle on vous la présente tout de suite, c’est qu’on n’en peut plus d’attendre après la prochaine saison de drift qui s’annonce des plus relevées, croyez-moi! La IS300 Turbo de Mario Isabel pourrait très bien servir de bolide de drift. Heureusement, je ne suis pas son conseiller personnel, puisqu’il préfère la rouler dans la rue, l’emmener à la piste de drag et, bien sûr, à quelques expos de voitures.

Déjà plusieurs années

Cette flamboyante Lexus IS300 2003 turbocompressée roule sur nos routes depuis cinq ans. Et Mario Isabel, son heureux propriétaire, n’est pas le genre de gars qui fait dans la demi-mesure, croyez-moi! La berline compacte qui était sensée arracher des ventes à la Série 3 de BMW à l’époque n’a jamais vraiment inquiétée la voiture bavaroise. Pourtant, si les ingénieurs Toyota avaient pris le temps de travailler sur la voiture et de la rendre ultra-performante, le résultat aurait sûrement ressemblé à ce que Mario a accomplit avec sa Lexus au fil des ans. La voiture a même déjà participée au Comparo Ultime du magazine QuebecTuning à l’époque, mais elle n’avait pas de turbo, ce qui la handicapait énormément. Il aurait été intéressant de la voir cette année se reprendre, mais finalement, un contretemps a empêché notre valeureux propriétaire.

Éclatante à l’extérieur, sobre à l’intérieur

La Lexus qui était bleue auparavant arbore maintenant une coloration plus éclatante et tout à fait unique. Un heureux mélange d’orange et de cuivre, le nom de la peinture importée directement d’Europe est trop compliqué à prononcer. Qu’importe, le résultat est parfait. Si on continue notre tour de l’extérieur de la caisse, on peut remarquer les bas de caisse plus agressifs, les jantes style Euro de Fast et le capot en fibre de carbone Seibon, ce dernier ayant été repeint partiellement avec la couleur de la carrosserie. Disons-le tout de suite, Mario n’est pas du genre à mettre du fla-fla inutile sur sa bagnole, quoique les quelques ajouts cosmétiques soient bien calculés. À l’intérieur, notre principal intéressé y est allé sobrement en troquant son intérieur d’origine pour un provenant d’une IS300 Premium, bref, du cuir en masse! Il y a aussi les jauges qui donnent l’heure juste à Mario sur l’état de sa mécanique.

Justement, la mécanique

Mais, le clou de cette réalisation, ce qui rend cette caisse si unique et si enivrante, c’est le six-cylindres en ligne passablement modifié sous le capot. Énumérer tous les détails mécaniques prendrait probablement une avant-midi. Disons seulement que le résultat final n’a plus rien à voir avec la puissance de l’engin d’origine. En ajustant la pression de la turbine à 21 psi, le dynamomètre a enregistré une puissance aux roues arrière de 472 chevaux et 495 livres-pied de couple, des chiffres digne d’une voiture exotique, tout cela sur de l’essence normale. En augmentant cette pression et en gavant la Lexus d’essence de course, on franchit très facilement la barrière des 500 chevaux-vapeur.

Personnalité de luxe

Ce qui est bien avec la IS de Mario, c’est que la voiture est demeurée une japonaise de luxe. Malgré toute cette cavalerie, le comportement de la voiture dans la rue est civilisé. La suspension n’est pas trop rigide, l’échappement est musical, mais ça n’a rien à voir avec une voiture de course, tandis que la consommation d’essence est dans la moyenne, ce qui est un bon point pour une voiture modifiée. En plus, elle se conduit comme un charme, à condition de connaître les limites du bolide, parce qu’il y a assez de puissance brute qui sort de cet engin pour vous faire visiter le décor. Mario compte déjà plus de 400 passages sur une piste d’accélération. En plus de cette obsession de toujours aller plus vite sur une piste, on peut aussi le voir à plusieurs évènements de tuning durant toute la saison chaude. On peut compter sur lui pour continuer à entretenir son bolide. Même s’il considère son projet terminé, il n’est pas exclut qu’il continue de l’améliorer dans l’avenir.

Fiche technique
Bloc moteur forgé GTE provenant d’une Toyota Supra 98+
Transmission JDM R154 5 rapports Toyota Supra
Embrayage ACT Clutch Stage 3
Turbocompresseur Turbonetics T60-1 Stage 5
Valve de surpression Turbonetics Raptor 38mm
Wastegate Tial Sport 38 mm
Pompe à essence 255LPH Walbro
Ligne de retour d’essence sur mesure
Régulateur de pression d’essence Aeromotive
Joint de tête (gasket) de Supra TT
Refroidisseur Precision Turbo
Engrenage de came HKS
Injecteurs 565CC Denso
Volant (flywheel) d’une mécanique 1JZ GTE
Échappement sur mesure de 3 pouces de diamètre
Downpipe 3 pouces sur mesure
ECU Greddy E-Manage Ultimate
Kit d’injection au méthanol et à l’eau de Snow Performance
Contrôleur de pression du turbo AEM Tru-Boost
Wideband AEM
Ressorts de suspension Tanabe GF210
Amortisseurs ajustables Tokico Illumina
Freins à disques perforés SR Performance
Barres anti-roulis Eibach
Barre anti-rapprochement arrière Tanabe
Jantes 19 pouces Fast Wheels DTM 2007
Pneus BFGoodrich KDW 215/35ZR19 avant 235/35ZR19 arrière
Ensemble de bas de caisse C-West à l’avant et sur les côtés
Arbre moteur (driveshaft) en aluminium de 3 pouces de diamètre
Levier de vitesse de SC300
Lèvre arrière Kaminari
Capot en fibre de carbone Seibon
Phares avant peints en noir
Ensemble intérieur Premium (option de Lexus)
Remerciements à BFGoodrich, Motrix Performance Lévis, FastWheels, Castrol et Réflex Teinte et Turbo Expert pour leurs judicieux conseils en turbocompression.

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