On dit souvent que les voitures ont perdu leur lien avec le conducteur; désormais, les constructeurs rivalisent pour installer des gadgets technologiques pour rendre leurs véhicules plus performants, plus confortables, plus faciles à piloter… Les nostalgiques s’ennuient des véhicules qui se fiaient à la précision de leurs réglages et à leurs mécaniques pour offrir des sensations de conduite unique; bref qui ne comptaient pas sur leur ordinateur.
BMW est fréquemment citée en exemple; si la M3 de première génération (la mythique E30) est encore considérée comme l’une des machines les plus maniables au monde, sa plus récente itération est un impressionnant assemblage de programmes, d’ordinateurs et de transmission automatique.
Il semble que BMW ait entendu nos prières; le manufacturier bavarois vient de lancer la M2, qui se veut une descendante directe de la 1M .
Son style est immédiatement reconnaissable; elle est plus large – grâce à des ailes plus imposantes — un pare-chocs avant pourvu de larges entrées d’air, un pare-chocs arrière plus agressif et un petit aileron aidant à l’aérodynamique. La M2 a aussi droit à des roues de 19 pouces.
Le moteur choisi est une version modifiée du six cylindres en ligne de 3 litres (dénomination N55) utilisé dans la série 1 – et non le S55 à doubles turbos de la M3-; ici, il développe 365 chevaux et 343 livres-pied de couple. Grâce à une fonction Overboost, il peut générer jusqu’à 369 livres-pied de couple pendant quelques secondes. Cette puissance est envoyée aux roues arrière via une transmission manuelle à six rapports. Pour des sensations de conduite diminuées, BMW peut équiper votre M2 d’une automatique DCT à sept rapports.
Les prix n’ont pas encore été dévoilés, mais on peut s’imaginer que la BMW M2 2016 se vendra autour de 60 000 $; c’est moins que les 74 000 $ demandés pour la M3, et légèrement supérieur au prix de départ de l’ancienne 1M — 54 000 $ —.