Ça fait 3 semaines que, le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, a complètement remanié son cabinet et a offert par l’occasion le ministère des Transports du Québec à Jacques Daoust.
Avant, c’était Robert Poëti qui était en poste et il avait gagné en notoriété pour sa supervision de l’expansion des radars photo au Québec.
Même s’il n’est plus en charge des Transports, l’expansion se continue et en est maintenant à la phase trois selon l’information transmise en janvier par un porte-parole du kiosque de la Sûreté du Québec au Salon de l’auto de Montréal . Quelques municipalités comme Québec et Gatineau, entre autres, possèdent désormais des appareils de radars photo mobiles qui pourront être utilisés dans certaines zones précises comme les zones écolières, de construction, etc. Ces camions radars photo et ces remorques radars photo mobiles seront utiles pour surveiller la vitesse des automobilistes sur des sites ciblés et autorisés par le ministère. Ces appareils n’émettront pas systématiquement de « flash » si un conducteur est pris au-dessus de la vitesse permise. La lumière n’est activée que pour rendre l’image plus claire. De plus, les radars photo aux feux rouge pourront désormais prendre à la fois la vitesse, ce qui pourrait porter le tout à une double infraction. Il faut rappeler que l’argent de ces contraventions sera versée au crédit du Fonds de la sécurité routière.
Selon l’agent de la paix rencontré au Salon, le calibrage est respecté et la marge d’erreur est très minime. Il en demeure qu’un enquête de CBC/Radio-Canada sortie à la fin du mois de janvier mettait en doute la validité de millions de contraventions pour excès de vitesse émises au Canada. Les méthodes utilisées pour vérifier la calibration différeraient d’un corps policier à l’autre. Cependant, la Sûreté du Québec exige toujours le test manuel. D’après l’expert américain Donald Sawicki, aux États-Unis le test avec diapason est toujours obligatoire et est à son avis la seule façon efficace de tester tout le système.
Jacques Daoust a du pain sur la planche…
M. Daoust, ancien ministre de l’économie, acquiert ses fonctions en plein processus du plan de sauvetage de Bombardier – projet sur lequel il devra continuer le travail.
Une des questions les plus pressantes pour M. Daoust sera l’affaire «Uber». Le service de partage du transport reste illégal aux yeux du gouvernement, mais continue son roulement au grand dam des chauffeurs de taxi de la province. Après la déclaration de la nomination de Daoust comme ministre, Uber a annoncé être «impatient de collaborer avec lui pour apporter des solutions réglementaires progressives pour les centaines de milliers de personnes au Québec qui utilisent Uber sur une base quotidienne».
Auparavant, les membres de MontrealRacing.com ont exprimé à maintes reprises leur mécontentement des deux anciens responsables de ce ministère dont Julie Boulet, la prédécesseure de Robert Poëti. Madame Boulet est renommée dans le milieu de l’automobile pour avoir interdit au Québec en 2009 l’immatriculation des voitures avec conduite à droite. Et ce, malgré le fait que d’avoir le volant à droite n’est pas reconnu comme la cause d’un seul accident mortel. Qu’elles seront les surprises que M. Jacques Daoust tiendra pour la communauté des voitures modifiées? Le temps le dira…