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http://www.journaldemontreal.com/2017/09/21/meurtre-au-maxi-laccuse-plaidera-la-folie
Le fou du Maxi
Le jeune homme qui a sauvagement tué de 14 coups de couteau une employée d’un Maxi va plaider la folie, vient d’annoncer son avocat ce jeudi.
«Il avait des idées délirantes envers (la victime), il est sûr qu'elle et ses amis veulent le tuer, il ne savait pas qu'il faisait quelque chose de mal», a déclaré Me Philippe Larochelle alors que s’ouvre la défense au procès de son client Randy Tshilumba, qui est le premier témoin.
Plutôt que d’être déclaré coupable de meurtre comme le souhaite la Couronne, l’accusé de 21 ans affirme qu’il était incapable de distinguer le bien du mal le soir du 10 avril 2016.
«Randy ne s'est pas inventé une maladie mentale, elle existait avant, a ajouté l'avocat, on va aller dans sa tête pour comprendre ce qui l'a mené à ça. C'est un geste tellement brutal qu'on veut comprendre.»
Le jour du drame, Tshilumba avait fait irruption dans un Maxi de la rue à Papineau pour immédiatement se diriger vers l’allée des vêtements où Clémence Beaulieu-Patry travaillait. Il est arrivé par-derrière et a brandi un imposant couteau de chasse pour tuer la jeune femme de 20 ans. Cette dernière a tenté de se défendre, en vain.
Meurtre au Maxi: l'accusé plaidera la folie
PHOTO COURTOISIE
Clémence Beaulieu-Patry connaissait de vue son assaillant pour avoir été à la même école secondaire que lui, mais ils ne se parlaient pas.
Cela n’avait pas empêché Tshilumba de retrouver la jeune femme quelques jours avant le drame. Il avait alors abordé sa victime au Maxi pour lui demander à sortir, mais il avait essuyé un refus. Il lui a alors demandé son numéro de téléphone ou tout du moins de se joindre à sa communauté Facebook, mais là encore la femme a décliné l’offre.
Défense
D'emblée, Tshilumba a reconnu avoir tué sa victime.
«Clémence voulait me tuer moi et d'autres clients, je me suis défendu et j'ai protégé les autres clients, a-t-il dit calmement. Clémence m'avait pointé du doigt, j'ai compris qu'elle allait me tirer moi et les autres clients.»
Il a dit se promener en tout temps avec un couteau «pour se protéger» de Clémence.
Et s'il est allé au Maxi, c'était pour "«faire la paix» avec Clémence et ses amies, a-t-il ajouté. Quand il a vu une voiture noire devant le supermarché, c'est là qu'il s'est convaincu qu'il allait se faire tuer.
«J'étais en panique», a ajouté l'accusé.
Fuite
À la suite du drame, Tshilumba s’était réfugié dans les toilettes pour femmes d’un Tim Hortons pendant sept heures. Il a écrit à ses amis pour leur demander de l’aide, mais il n’en a reçu aucune.
Meurtre au Maxi: l'accusé plaidera la folie
PHOTO CAPTURE D'ÉCRAN
«Malgré tout ce qui va arriver, j’aurai besoin de ton support», a-t-il entre autres écrit à un proche.
Tshilumba s’est ensuite réfugié au cégep où il étudiait afin de cacher l’arme du crime et ses vêtements. Il a également fait de nombreuses recherches internet sur le meurtre au Maxi et sur la victime, ainsi que sur des façons de faire disparaître de la preuve.
Le procès est présidé par la juge Hélène Di Salvo. Après Tshilumba, des membres de sa famille vont aussi témoigner, ainsi que des psychiatres.
Le fou du Maxi
Le jeune homme qui a sauvagement tué de 14 coups de couteau une employée d’un Maxi va plaider la folie, vient d’annoncer son avocat ce jeudi.
«Il avait des idées délirantes envers (la victime), il est sûr qu'elle et ses amis veulent le tuer, il ne savait pas qu'il faisait quelque chose de mal», a déclaré Me Philippe Larochelle alors que s’ouvre la défense au procès de son client Randy Tshilumba, qui est le premier témoin.
Plutôt que d’être déclaré coupable de meurtre comme le souhaite la Couronne, l’accusé de 21 ans affirme qu’il était incapable de distinguer le bien du mal le soir du 10 avril 2016.
«Randy ne s'est pas inventé une maladie mentale, elle existait avant, a ajouté l'avocat, on va aller dans sa tête pour comprendre ce qui l'a mené à ça. C'est un geste tellement brutal qu'on veut comprendre.»
Le jour du drame, Tshilumba avait fait irruption dans un Maxi de la rue à Papineau pour immédiatement se diriger vers l’allée des vêtements où Clémence Beaulieu-Patry travaillait. Il est arrivé par-derrière et a brandi un imposant couteau de chasse pour tuer la jeune femme de 20 ans. Cette dernière a tenté de se défendre, en vain.
Meurtre au Maxi: l'accusé plaidera la folie
PHOTO COURTOISIE
Clémence Beaulieu-Patry connaissait de vue son assaillant pour avoir été à la même école secondaire que lui, mais ils ne se parlaient pas.
Cela n’avait pas empêché Tshilumba de retrouver la jeune femme quelques jours avant le drame. Il avait alors abordé sa victime au Maxi pour lui demander à sortir, mais il avait essuyé un refus. Il lui a alors demandé son numéro de téléphone ou tout du moins de se joindre à sa communauté Facebook, mais là encore la femme a décliné l’offre.
Défense
D'emblée, Tshilumba a reconnu avoir tué sa victime.
«Clémence voulait me tuer moi et d'autres clients, je me suis défendu et j'ai protégé les autres clients, a-t-il dit calmement. Clémence m'avait pointé du doigt, j'ai compris qu'elle allait me tirer moi et les autres clients.»
Il a dit se promener en tout temps avec un couteau «pour se protéger» de Clémence.
Et s'il est allé au Maxi, c'était pour "«faire la paix» avec Clémence et ses amies, a-t-il ajouté. Quand il a vu une voiture noire devant le supermarché, c'est là qu'il s'est convaincu qu'il allait se faire tuer.
«J'étais en panique», a ajouté l'accusé.
Fuite
À la suite du drame, Tshilumba s’était réfugié dans les toilettes pour femmes d’un Tim Hortons pendant sept heures. Il a écrit à ses amis pour leur demander de l’aide, mais il n’en a reçu aucune.
Meurtre au Maxi: l'accusé plaidera la folie
PHOTO CAPTURE D'ÉCRAN
«Malgré tout ce qui va arriver, j’aurai besoin de ton support», a-t-il entre autres écrit à un proche.
Tshilumba s’est ensuite réfugié au cégep où il étudiait afin de cacher l’arme du crime et ses vêtements. Il a également fait de nombreuses recherches internet sur le meurtre au Maxi et sur la victime, ainsi que sur des façons de faire disparaître de la preuve.
Le procès est présidé par la juge Hélène Di Salvo. Après Tshilumba, des membres de sa famille vont aussi témoigner, ainsi que des psychiatres.