Les périples d’un chroniqueur automobile

Bon, nous y sommes. La température extérieure crée du givre sur les fenêtres et nous allons voir notre haleine pour les cinq prochains mois… L’hiver est arrivé en ville. Si vous vous souvenez, j’ai, pardon, mon épouse et moi, avons fait l’acquisition d’une Volvo XC70 2004 chez un concessionnaire au nord de Toronto. Sans tout répéter notre histoire, la voiture vient de Toronto pour la simple et bonne raison que la valeur de revente des Volvo y est bien moindre qu’à Montréal. Malheureusement pour nous, ça n’a pas été aussi simple.

Voici le lien pour lire le premier article :

L’achat d’une voiture d’occasion; les périples d’un chroniqueur

Au moment où nous nous sommes laissés, nous étions à la recherche de pneus d’hiver, la voiture nécessitait un traitement antirouille et des tapis protecteurs, et je devais remplir notre demande de remboursement de la taxe provinciale du Québec (voir l’article mentionné ci-dessus).

Je suis donc heureux de vous annoncer que tout est fait… ou presque. En premier lieu, j’ai livré ma voiture à un atelier Krown Rust Control de Montréal. L’application qui doit normalement prendre 60 à 70 minutes fut complétée en moins de 50. En prenant possession du véhicule, je me suis penché et en ai fait le tour. À ma grande surprise, j’ai remarqué que mes fausses ailes (portion en plastique qui recouvrent et protège l’intérieur des ailes) étaient recouvertes de l’enduit antirouille. Confus, j’ai complété l’inspection de la voiture sans trouver rien d’anormal. Puisque j’étais toujours sur place, j’ai demandé au commis de m’expliquer la raison de la présence de « l’huile » sur le plastique. Selon lui, celui qui a procédé à l’application de l’enduit a dû le faire par erreur. Je me suis donc résigné à accepter l’explication au lieu de les accuser d’avoir essayé de me passer une « p’tite vite ». De toute manière, j’ai une facture et une garantie… J’espère ne pas avoir à en faire appel.

La bonne nouvelle est que j’ai réussi à nous dénicher des pneus d’hiver. Après quelques discussions avec les gens de Continental Tire Canada, ils ont eu l’amabilité de nous fournir des Gislaved Nord*Frost 5, des pneus d’origine suédoise, à mettre à l’essai sur notre voiture suédoise. Monté sur nos jantes d’origine, je dois mentionner que les pneus sont beaucoup plus silencieux que je ne l’aurais cru. Normalement, un pneu conçu pour être équipé de crampons est fabriqué à l’aide de caoutchouc plus rigide qui, par défaut, génère plus de bruit. Pour l’instant, nous n’avons pas fait face à suffisamment « d’hiver » pour les mettre à l’épreuve. Je vous en donnerai plus de nouvelles dans les semaines à venir.

Ensuite, nous avons fait un petit tour chez Costco pour ramasser des tapis protecteurs en plastique spécial capable de résister au sel, au calcium, aux tsunamis et aux tremblements de terre… Pour 40$, j’espère que ce ne sont pas de fausses représentations. Fâcheusement, on ne sort jamais de chez Costco avec seulement un item ou sans avoir vidé le compte de banque. Ça nous apprendra de s’acheter une familiale…

Au sujet de Revenu Québec, nous n’avons reçu aucune nouvelle de leur part. À environ deux semaines de Noël, la demande aura été envoyée depuis un peu plus de six semaines. Évidemment, puisque nous faisons affaire avec le gouvernement et toute sa bureaucratie et que nous demandons de l’argent, nous doutons fort d’obtenir une réponse avant la fin de l’année 2008. Nos doigts sont croisés pour une belle surprise en début d’année.

La prochaine étape sera un peu plus délicate. Elle consistera à sélectionner l’atelier qui fera l’entretien de notre voiture. Dans la grande région de Montréal, il y a quelques spécialistes de la marque en plus de la petite poignée de concessionnaires. Connaissant un peu le domaine automobile (oui, c’est ça…), je sais que les détaillants de Volvo ne jouissent pas d’une réputation enviable. Quant aux indépendants, je ne les connais évidemment pas. Puisque nous avons fait l’achat d’une garantie prolongée, nous sommes dans l’obligation de s’assurer que le travail soit effectué par un garage reconnu. Pour l’instant, je penche en faveur d’un de deux concessionnaires. Au fil des mois, je vous relaterai mes aventures chez le garagiste.

Quant à la Volvo elle-même, elle va bien. Les bémols sont au niveau de la consommation d’essence qui frôle les 14 litres aux 100 km. Ce n’est pas sorcier, la voiture parcourt 25 km par jours dont 100% est effectué dans le trafic ou en ville. L’autre commentaire relève des bruits en provenance du hayon. Je m’y attendais, mais je dois avouer qu’ils sont plus présents que j’aurais aimé. Autrement, la voiture s’avère très confortable et logeable. Hormis sa soif de pétrole, le cinq cylindres turbocompressé propose beaucoup de couple et n’est jamais à court de puissance.

D’ici le milieu de janvier (c’est déjà commencé), je présume que l’hiver aura abondamment et maintes fois recouvert le sol et que j’aurai eu la chance d’aller jouer dans la neige avec la XC70. Je vous ferai un compte-rendu de la voiture en tant qu’essai de voiture d’occasion et je vous livrerai mes commentaires sur mes nouvelles chaussettes d’hiver.

Joyeux Noël et bonne année!