Ils sont de plus en plus visés par les groupes environnementaux et pourtant, ceux qui les conduisent ne les changeraient pas pour tout l’or du monde. La catégorie des camions s’est, depuis quinze ans, passablement élargie. Avec la popularité des VUS et l’industrie automobile qui a connu des années florissantes avant cette crise économique, il est tout à fait normal que le paysage québécois compte plus de camions qu’auparavant.
Le côté pas vert des camions
Malheureusement, le prix du pétrole est peut-être un peu plus clément depuis le début de la crise économique, mais il est condamné à remonter et les gros engins vont vite nous rappeler à quel point il est coûteux de rouler avec un gros moteur, que ce soit un gros quatre, un cinq-cylindres, un six ou même un huit-cylindres, les camions tout type confondus consomment plus que les petites compactes, normal! Par contre, leur soif se transforme en avantage marqué lorsqu’il est temps de franchir un obstacle ou de se sortir d’un banc de neige.
Le hors-route
Bien qu’il y ait des centaines de modèles sur le marché, peu d’entre eux peuvent se vanter de pouvoir aller se promener à l’extérieur des sentiers battus. Mais, il y a certains passionnés qui préfèrent rouler à 2 km/h sur un chemin rocailleux que de rouler à toute vitesse sur une piste de course. Ceux-là investissent des milliers de dollars en suspension, en pneus spéciaux et en rouage intégral plus robuste, les plus extrêmes étant les BigFoot qui viennent nous visiter à chaque année au Stade Olympique, entre autres. Pour avoir déjà tenter l’expérience dans un Jeep Rubicon, le jeu en vaut la chandelle. Je suis du type à préférer la piste lisse d’asphalte, mais franchir des pentes et des rochers normalement inatteignables est très plaisant. À faire au moins une fois dans sa vie!
Le contraire du hors-route, le minitruck ou lowrider
Peu importe le nom qu’on leur donne, vous savez de quel type de camion je parle. Les petits camions américains ou japonais et même les gros modèles peuvent être littéralement collés au sol à l’aide d’une modification de la suspension et souvent de l’intérieur des ailes. Les gars utilisent des suspensions à air pour donner un look d’enfer à leurs caisses, ces dernières permettant de monter ou de descendre la hauteur du camion. Les autres utiliseront des suspensions plus conventionnelles pour abaisser la caisse. Peu importe, presque tous les types d’image sont permis, les couleurs permises sont infinies et plus il y a d’équipement sur mesure, mieux c’est.
Le VUS de luxe
Avec la popularité des VUS est née la catégorie des VUS de luxe. Que ce soit les Mercedes, Porsche ou Cadillac de ce monde, ces bolides proposent les mêmes gadgets que dans les plus grandes limousines du monde tout en offrant une garde au sol plus élevée. Même les plus grandes maisons de tuning du monde travaillent sur des versions monstrueuses de ces boîtes carrées. Il y en a pour tous les goûts et ces bombes modifiées se retrouvent même autour de nous.
Le camion d’époque et les Hot-Rods
Ils se font de plus en plus rares, mais il existe encore une communauté de passionnés de camions d’antan. Certains d’entre eux les modifieront pour les amener au statut de Hot-Rods, les autres voudront plutôt conserver les détails originaux du modèle d’origine. C’est une question de goût! Il faut surveiller les expositions de véhicules d’antan pour les apercevoir en grand nombre.
Et le drag
Vous avez sûrement déjà remarqué la présence de camions qui carburent au diesel à des événements de courses d’accélération. Pourquoi utiliser de si lourds engins pour aller vite en ligne droite. La raison est bien simple : le couple de ces gros moteurs est phénoménal et il arrive souvent qu’un camion à cabine allongée surprenne une bombe deux fois plus légère. On les reconnaît de loin ces machines diesel lorsqu’ils émettent des traînées de fumée noire en pleine accélération. Il y aussi assez d’exemples de camion surpuissants élaborés par les manufacturiers automobile. On n’a qu’à penser au Ford Lightning, au Dodge Ram SRT10, au GMC Typhoon il y a plusieurs années et j’en passe. Bref, le choix ne manque pas!
Le Québec, une nation de petites voitures
Malgré tout, les Québécois préfèrent les petites voitures. Face au restant du pays et de nos voisins américains, il y a énormément moins de camions de ce côté-ci de la frontière. Au final, ça ne change rien du tout. Il va toujours y avoir des camions sur nos routes, même lorsque le pétrole coûtera 4 dollars le litre. On espère juste que ce n’est pas pour demain! En attendant, je vous laisse apprécier les photos de Jeremy Alan Glover (JAG pour les intimes).
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