Les Catégories de chars modifés

Par: Vincent Aubé

On a souvent l’impression que la scène québécoise du tuning a commencé il y a environ une dizaine d’années. En vérité, l’explosion de la scène s’est produite en 2001 lorsque le film Fast’n’Furious est apparu au grand écran. Pourtant, les « trippeux de chars » existent depuis belle lurette dans notre Belle Province et ce n’est pas à cause d’un film américain que la culture voiture est née. Bien avant les petites Honda Civic et Volks GTI de ce monde, les générations précédentes avaient déjà joué avec leurs bolides. Mais bon, sans rien enlever au passé, on préfère vivre au temps présent. Et, on s’est rendu compte dernièrement que la communauté d’amateurs de chars a atteint une certaine maturité et que les sous-groupes sont bien implantés. MR décide donc de vous livrer ce qui, selon nous, représente les plus importants sous-groupes de la scène actuelle. Même si ce site s’appelle Montreal Racing, on ne parle pas seulement que de course, n’est-ce pas? Il n’y a qu’un seul point en commun qui unit les utilisateurs de ce site, c’est la passion pour l’automobile, voire même les véhicules motorisés en tout genre. Et si jamais vous n’êtes pas d’accord avec nos choix, vous n’avez qu’à nous le laisser savoir, on a sûrement oublié une ou deux catégories dans notre liste.

Le Sleeper
Probablement un des sous-groupes qui va gagner le plus d’adepte dans l’avenir, les sleepers sont ces voitures qui n’ont l’air de rien à l’extérieur, mais qui ont un petit quelque chose de méchant sous le capot. Bref, les proprios de ces engins « fantômes » ne veulent pas se faire remarquer dans la circulation – on n’a qu’à penser aux forces policières qui serrent amplement la vis par les temps qui courent – mais aussi le fait de ne pas dévoiler à tout le monde qu’on possède une voiture spéciale ajoute au mystère de la chose. En plus, une voiture sleeper risque moins d’être la proie des voleurs.

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Le muscle car
On connaît ces gros monstres depuis longtemps, depuis les années 60-70 environ. Et même si ces grosses machines n’offrent pas un comportement aiguisé sur une piste par exemple, leur popularité restera sûrement importante dans l’avenir, même si le prix de l’essence risque de grimper. Il y a aussi le fait que depuis quelques années, certains constructeurs américains proposent des muscle car au look du passé, mais avec la technologie actuelle. Bref, à moins d’une montée en flèche du prix de l’essence, on va encore apercevoir les grosses machines sur nos routes et surtout aux expositions de belles voitures. De toute manière, qui n’aime pas voir un beau burnout provenant d’un vénérable V8 ou même d’un V10.

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Le JDM
On n’a plus besoin de vous parler des voitures JDM (Japan Domestic Market), il y en a à la pelletée. Même votre humble serviteur en conduit une, une Mitsubishi Lancer Evolution GSR 1993, pour être plus précis. Toute cette pépinière de belles voitures puissantes qu’on n’a jamais eues la chance de conduire en Amérique est intéressante, sauf qu’il faut quand même rappeler aux intéressés que plusieurs « poubelles » franchissent quand même nos douanes. Alors, un petit conseil, informez vous auprès de la SAAQ sur le revendeur de voiture et une petite inspection aide toujours. Il y a aussi les assurances pas faciles à dénicher. Mais, il n’en demeure pas moins que ces voitures presque exotiques sont souvent un plaisir à conduire. Par contre, oubliez la commande à l’auto, c’est un peu difficile s’il n’y a pas de copilote avec vous puisque le volant est à droite dans la plupart des cas.

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Les voitures basses
Dans cette catégorie, il y a plusieurs sous-groupes. Qu’on pense aux lowriders, aux minitrucks ou aux autres voitures abaissées. Pour les lowriders, le choix des voitures est presque tout le temps constitué d’américaines, mais il y a des exceptions. La pièce de résistance sur ces beaux carrosses est souvent la suspension à air. Il y a aussi l’apparence extérieure qui compte. C’est un peu la même chose pour les pickups de petite taille, sauf qu’il y a une boîte à l’arrière. Pour les autres voitures, la différence est justement au niveau de la suspension, elle n’est pas à air.

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La voiture de course
A-t-on vraiment besoin d’expliquer ce que c’est? Que ce soit pour du touring, du drag, de la drift, du rallye ou tout autre type de sport motorisé, ces voitures pilotés par nos idoles nous inspirent à chaque tour de piste.

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Le showcar
On le sait, on le sait, une diva de remorque ne sert vraiment pas à grand-chose. Mais, bonne nouvelle, ce ne sont pas toutes les voitures d’exposition qui sont presque soudées à la remorque. Même si des fois, on n’aime pas vraiment le style de telle ou telle création tuning, il faut quand même reconnaître tout le travail derrière le produit fini.

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Le showcar Murdered out
Je ne suis pas trop sûr si ce style en est un, mais depuis quelques temps, on remarque de plus en plus de voitures noires de haut en bas. Roues noires, peinture noire, accents noirs et vitres noires. Est-ce le début d’une nouvelle tendance?

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Le showcar VIP
Ce style provient directement du Japon. Reprenant les grosses berlines nipponnes ou allemandes, les proprios de ce type de voiture n’hésitent pas à abaisser la suspension de leur voiture, d’y apposer des jantes immenses et de style luxueux. L’intérieur aussi doit être conçu pour une personne VIP (Very Important Person).

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Les tout-terrains
Du petit VUS à l’immense machine conçue pour grimper aux rochers, il y a toute une série de mentalités dans le monde des Offroad. Ceux qui s’y adonnent ne sont sûrement pas prêt à échanger leurs gros monstres pour une Toyota Yaris, croyez-moi!

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Les classiques
On aime tous changer notre voiture, mais il y a aussi les authentiques, ceux qui conservent leurs voitures à l’état original. C’est presque une religion!

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